Jean Lescure (économiste)Jean Lescure
Jean Lescure (1882 - 1947) est un économiste français. Il est surtout connu pour sa thèse de 1906 sur les crises économiques, fondatrice pour l'école historique française, Des Crises générales et périodiques de surproduction. Elle a donné lieu à de nombreuses rééditions revues et augmentées. Il est également avec Gaëtan Pirou et Maurice Ansiaux le fondateur des congrès annuels des économistes francophones qu'il a aminé de 1926 à 1939 avec Maurice Ansiaux. BiographieAprès la soutenance de sa thèse en 1906 dirigée par François Sauvaire-Jourdan, il est reçu premier au concours d'agrégation d'économie politique en 1910. Il est ensuite professeur à Poitiers puis à Bordeaux. De 1914 à 1919, il fait « magnifiquement » la guerre pour reprendre l'expression de Gaston Leduc [1]. Il devient professeur à la faculté de droit de Paris dans les années 1920. Là il devient directeur de laa salle de travail d'études économiques et statistiques, il a aussi contribué à la revue d'économie politique. À partir de 1936, il se consacra à définir les principaux d'une économie rationnelle qui fit l'objet de son dernier livre Principes d'économie rationnelle paru quelques jours avant sa mort.[1]. Il a aussi siégé plusieurs fois au jury d'agrégation qu'il a présidé en 1936[2]. Il est mort en chaire devant ses étudiants lors d'un cours d'économie sociale comparée. Des Crises générales et périodiques de surproductionDans cet ouvrage, Lescure propose :
Les principes d'économie rationnelleIl présente dans la préface son livre comme une défense de la science face aux systèmes[3]. Pour lui l'analyse du monde économique faite par les économistes français des années 1930 a mené au « résultat un peu déconcertant de découvrir deux grandes doctrines antagonistes : le libéralisme et le socialisme et divers intermédiaires : socialisme d’État, socialisme de la chaire, socialisme chrétien, solidarisme et quelques autres » [3]. Dans son livre, il soutient que « la science exclut les systèmes » et qu'une loi économique est vraie quel que soit le système. Il estime que les lois économiques trouvées grâce à l'observation et au raisonnement « ont la même valeur que les autres lois scientifiques »[4]. Bibliographie
Sources
Références
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