Il a contribué à la fondation, en tant que président, puis vice-président, de l’Association internationale des professeurs de philosophie (AIPPh) dont les statuts ont été enregistrés le .
Biographie
Reçu au CAPES de philosophie en 1954, Jean Lefranc a enseigné au lycée de La Rochelle (de 1954 à 1957), puis au lycée d’Arras. Après l’agrégation, obtenue en 1958, il est nommé en classes préparatoires au lycée du Mans (de 1960 à 1965), puis au lycée Honoré de Balzac et au lycée Henri IV à Paris (de 1965 à 1969). À partir de 1969, il enseigne à l’Université de Paris IV, comme assistant jusqu’en 1986, puis comme maître assistant et maître de conférences. Il y exercera en plus des responsabilités, comme membre du Conseil de l’Université (1970-1992), directeur adjoint de l’UER de philosophie et directeur du premier cycle (1982-1990, et de directeur de l’UFR de philosophie (1990-1992).
En outre, il a été élu au Conseil national des universités (17e section) de 1984 à 1987, et au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche, de 1983 à 1989, où il a siégé comme membre de la commission permanente. Il a participé à divers jurys de concours : le Concours général (1968-1969), le CAPES de philosophie (1958, 1969, 1970, 1971), le concours d’entrée à l’École normale supérieure d’Ulm-Sèvres (1986-1992).
« La parution d'un Cahier de L'Herne constitue toujours un événement éditorial attendu à tout le moins pour les admirateurs d'une pensée à laquelle le recueil est consacré. Les admirateurs de Schopenhauer y trouveront-ils ici leur compte ? Peut-être. Pour ceux qui ne sont pas d'emblée convaincus de la véracité de ses propos ou même de la puissance de sa doctrine, c'est une autre affaire. Dirigé par Jean Lefranc, lequel, outre l'avant propos, signe trois articles et la bibliographie finale, ce Cahier est composé de 22 articles, de textes de Schopenhauer ainsi que d'entretiens le concernant, et de quelques illustrations. Les analyses sont regroupées en quatre sections distinctes : l'idéalisme athée, l'anthropologie pessimiste, l'héritage nietzschéen, et, sous l'intitulé global de "Lectures de Schopenhauer", une mise en évidence des influences multiples que cette philosophie aura ultérieurement exercées. »[2]
« Le petit livre de M. Lefranc ne saurait prétendre devenir un ouvrage de référence. Il peut toutefois, par sa clarté et son érudition, constituer un aide-mémoire pratique et peut-être même susciter de nouvelles recherches »[3]
Louis-Marie Morfaux et Jean Lefranc, Nouveau vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Paris, Armand Colin, , 604 p. (ISBN2-200-26981-1, BNF40062851)
↑Philippe Grosos, Les Études philosophiques : No. 2, L'idéalisme allemand entre gnose et religion chrétienne, Presses universitaires de France, (lire en ligne), pp. 276-279
↑Emmanuel Tourpe, Jean Lefranc, La philosophie en France au XIXe siècle, Revue Philosophique de Louvain, 1999, vol. 97, n° 2, pp. 350-352, (en ligne), consulté le 07 octobre 2014