Jean Amyot d'InvilleJean Amyot d'Inville
Jean Amyot d’Inville, né le à Meknès au Maroc, est conseiller en communication et directeur de collection. Il a créé et dirigé le Centre de communication de l’Ouest à Nantes. BiographieJean Amyot d’Inville est l’un des fils de Jacques Amyot d’Inville (1908-1943), saint-cyrien et officier de Légion étrangère, tué, au cours de la Seconde Guerre mondiale - en 1943 -, en Tunisie, et de Marie-Joseph Audren de Kerdrel. Plusieurs de ses oncles sont morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Hubert Amyot d'Inville, «pacha » des Fusiliers marins - deux avisos[1] ont porté son nom -, et Compagnon de la Libération, tué en Italie en 1944, en pleine guerre ; mais aussi Gérald[2], prêtre, mort en déportation en 1945. Le quatrième garçon, Guy, officier lui aussi, blessé puis prisonnier est revenu après la guerre - cette histoire a déjà été racontée, notamment dans un livre[3]. Sa mère, née Marie-Josèphe Audren de Kerdrel (1914-2007), était professeur de sciences naturelles à Rennes. Après ses études secondaires à l’Institution Saint-Martin de Rennes, il entre à l’École supérieure de journalisme de Paris. Parallèlement, il est documentaliste de 1961 à 1963 à la "Bonne Presse", devenue le groupe "Bayard presse". Il est reporter aux Armées en 1964-1965. De 1965 à 1974, il anime à Paris les services information relations publiques dans trois secteurs : industrie (groupe Schneider-Creusot, 20 000 salariés) ; Équipement du territoire (Caisse des dépôts) ; Centre national d'information pour le progrès économique (CNIPE, devenu Centre Inffo). Parallèlement, il est élu à 27 ans secrétaire général de l’Association française des relations publiques (Afrep) et, à ce titre, participe au développement de cette profession. Début 1975, il décide de revenir dans l’Ouest et devient à Nantes le premier directeur de la communication de la Région des Pays de la Loire auprès du Préfet et des présidents d'assemblées régionales. Il y crée notamment des groupes information ainsi que le "Club relations publiques des Pays de la Loire", devenu "Apecom" (1976). Puis il imagine et dirige le Centre de communication de l’Ouest (CCO) - que va présider Gilles Bouyer, structure originale dans sa conception pluraliste, son financement (32 investisseurs), son fonctionnement (350 partenaires et clients) et son animation (600 activités dont plus 150 débats publics par an). À ce titre il est à l’origine de beaucoup d'initiatives inédites dans les domaines de l’accueil, l’animation, la découverte de l’économie, de la littérature, du cinéma et du multimédia (1982-1989 et 1993-2002). Entretemps il a été directeur général de la future Cité internationale des congrès (1987-1990), puis délégué de "Nantes TV Câble" où il a projeté un modèle original de télévision coopérative (1991-1992). Officiellement "en retraite" en 2002, il crée l'Observatoire des médias à l'Université permanente de Nantes ; est nommé au Conseil supérieur de l'audiovisuel à Rennes en 2003 ; et dirige la collection "Les régionaux qui font la France" depuis 2006. Il est membre du Bureau de plusieurs structures, parmi lesquelles l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, dont il est vice-chancelier depuis 2007. Ouvrages publiés
Créations
Distinctions
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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