Jean-Pierre Cros-MayrevieilleJean-Pierre Cros-Mayrevieille Portrait de Jean-Pierre Cros-Mayrevieille visible au siège de l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne.
Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, né à Carcassonne le et mort à Narbonne le , est un historien et archéologue français, emblématique de la sauvegarde de la cité de Carcassonne[1]. BiographieÉtudes et carrièreIl fait ses études au collège de Carcassonne et à vingt ans, il se lance dans des études de droit qui lui vaudront une licence, puis un doctorat en droit romain et un en droit français. Il publie en 1830, une étude sur le cours de philosophie de Gatien-Arnault. Quatre ans après, dans le Journal des connaissances utiles, un plan d'association pour l'éducation primaire populaire. Dans le journal politique et littéraire de Toulouse, cinq articles politiques, économiques et statistiques sur l'Aude. Enfin, un mémoire sur l'amélioration du sort des ouvriers. En 1837, il fonde le journal L'Aude Journal des Progrès avec l'avocat Théophile Marcou en tant que rédacteur en chef. Cros-Mayrevieille y publie une rubrique pédagogique sur l'économie, l'agriculture, l'industrie, les transports[2]. La même année il publie, sous le nom de Jean-Pierre de la Croix, La vie de Félix Armand, curé de Saint-Martin-Lis, près de Quillan (Aude), initiateur de l'ouverture de la voie de la Pierre Lys accédant à la haute vallée de l'Aude, communément appelée « Trou du curé » près de Quillan. Pendant onze ans de 1837 à 1848, il est conseiller municipal de la ville de Carcassonne et entre à la Société des Arts et Sciences. Toujours soucieux de la condition ouvrière et de son éducation, il fait voter la création de la première salle d'asile à Carcassonne. Le « sauveur » de CarcassonneIl découvre en 1839 le tombeau de l'évêque Guillaume Radulphe dans la chapelle sud de l'ancienne basilique Saint-Nazaire-et-Saint-Celse et sollicite auprès des autorités compétentes la protection de l'édifice au titre des Monuments historiques. Son action aboutit avec le classement de la basilique. Il continue avec beaucoup de persévérance et entraîne l'annulation du décret qui autorisait la destruction pure et simple des enceintes de la cité, un « vandalisme d'État » ainsi qu'il l'exprimera. Ses recherches historiques et archéologiques aboutissent notamment en 1850 à la publication consacrée aux Monuments de Carcassonne[3]. Il aménage, de façon à réduire les crues de l'Aude, la plaine de Mayrevieille et y installe jardins maraîchers et maraîchers eux-mêmes. Il acquerra ensuite le domaine historique de Donos qui avait été donné par Charlemagne à un Wisigoth du nom de Gomezinde. Publications
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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