Théophile Marcou est un journaliste, avocat et homme politique français né le à Carcassonne (Aude) et mort le à Paris[1],[2],[3].
Biographie
Avocat à Carcassonne, opposant à l'Empire, il est obligé de se réfugier en Espagne jusqu'en 1867. À son retour, il dirige un journal républicain. Maire de Carcassonne le , il y proclame la République le . Il est un ami d'Émile Digeon, chef de l'éphémère Commune de Narbonne. Battu aux législatives de 1871, il est élu lors d'une élection partielle en 1873. Il est député de l'Aude, siégeant à l'extrême-gauche, de 1876 à 1885 et sénateur de 1885 à 1893. Il fut l’un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie le [4],[5],[6],[7],[8]Une place dans la cité médiévale ou trône son buste, œuvre de Théophile Barrau, ainsi qu'un boulevard, et une école sont attribués à son nom dans sa ville natale.
↑Martial Andrieu, Carcassonne - Les maires de Carcassonne de la Révolution française à aujourd'hui, Carcassonne, Musique et Patrimoine, , 155 p. (ISBN978-2-9543282-5-6), p. 80 à 83
« Théophile Marcou » dans le Dictionnaire encyclopédique Les Audois, publié par l'Association des amis des archives de l'Aude, la fédération audoise des œuvres laïques et la Société d'études scientifiques de l'Aude, 1990 (notice signée Rémy Pech), p. 227-229 (ISBN2-906442-07-0)