Jean-Pierre Abrial

Jean-Pierre Abrial
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 22 septembre 1889
Réélection 3 septembre 1893
Circonscription Tarn
Législature Ve et VIe (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur André Reille

(1 an, 6 mois et 21 jours)
Élection 23 mars 1884
Circonscription Tarn
Législature IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Frédéric Thomas
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général du Tarn

(18 ans)
Circonscription Canton de Lautrec
Prédécesseur Daniel Jourde
Successeur Bertrand de Foucaud d'Aure
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Graulhet (Tarn)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Montech (Tarn-et-Garonne)
Sépulture Graulhet
Nationalité Français
Parti politique Monarchiste
Profession Avocat

Jean-Pierre Léon Abrial, né le à Graulhet et mort le à Montech, est un homme politique français. Monarchiste, il est élu à trois reprises député du Tarn.

Biographie

Né le à Graulhet (Tarn), Jean-Pierre Abrial est issu d'une famille de magistrats tarnais. Son arrière grand-père, Barthélemy Abrial, était magistrat à Lavaur vers 1800, tandis que son arrière grand-oncle, le comte André-Joseph Abrial, était un homme politique. Il est lui-même avocat.

Il est élu député du Tarn par 9181 voix (sur 16 830 votants), en tant que conservateur monarchiste, le 23 mars 1884. Il remplace alors le républicain Frédéric Thomas, décédé la même année. Il ne siège alors que quelques mois avant les élections, et vote toujours à droite. Lors des élections du 4 octobre 1885, il n'est pas réélu avec 46 353 voix (sur 94 149 votants).

Il se représente de nouveau le 22 septembre 1889 et bat Jean Jaurès par 9619 voix contre 8776. Il se fait élire sur la base du programme suivant.

« Je demanderai que l'on abroge la disposition du 30 octobre 1886 qui impose l'obligation de laïciser à bref délai les écoles primaires communales, je réclamerai la diminution des impôts qui écrasent l'agriculture, je repousserai tout traité de commerce qui sacrifierait l'industrie nationale à la concurrence étrangère et serai favorable à toutes les mesures de nature à améliorer la situation des ouvriers. Ennemi de toute politique qui jetterait la France dans de nouvelles aventures coloniales, mon concours est acquis à une politique respectueuse des croyances religieuses de tous. Désireux de rendre au suffrage universel le rôle prépondérant qui doit lui appartenir, je réclamerai la révision de la Constitution »

Il ne prend jamais la parole devant l'Assemblée, mais fait partie de différentes commissions. Il est élu pour un troisième mandat le 3 septembre 1893, au deuxième tour par 8.672 voix contre 7.285 pour le socialiste Caraguel. Néanmoins, il tombe gravement malade, et meurt quelques mois après, le à Montech (Tarn-et-Garonne). Il est inhumé à Graulhet, et reçoit un éloge funèbre devant l'Assemblée, réalisée par Charles Dupuy, le président. Il est remplacé par André Reille[1].

Sources

Références

Liens externes

 

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