Frédéric Thomas, né le à Castres (Tarn) et décédé le à Paris 9e[1], est un homme politique français et dramaturge.
Biographie
Il est né Pierre-Frédéric Thomas, fils d’Étienne Thomas, tonnelier et de Marie Ramond, faubourg de l’Albinque à Castres, le petit-fils de Pierre Thomas, cultivateur de Saint-Julien-du-Puy et d’Antoine Ramond, tisserand faubourg de l’Albinque à Castres, lesquels sont présents à sa naissance[2].
Avocat en 1836, il s'intéresse surtout à la littérature. Lauréat de l'académie des jeux floraux, il collabore à la Revue du Midi, ainsi qu'à des journaux politiques. Critiquant la Monarchie de Juillet, il se retrouve en cour d'assises pour délit de presse. Il s'installe en 1840 à Paris, où il écrit dans différents journaux. Il est président de la société des gens de lettres de 1868 à 1870. Le 6 septembre 1870, il est préfet du Tarn, puis conseiller général de Castres en 1871. Il est nommé conseiller de préfecture à Paris en 1880. Il est député du Tarn de 1881 à 1884, siégeant avec la gauche et soutenant les gouvernements opportunistes.
Œuvres
La Chaîne électrique, comédie en deux actes, mêlée de chant, théâtre des Variétés, 1842 avec J. Gabriel
« Frédéric Thomas (homme politique, 1814-1884) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]