Jean-Marie Jacob
Jean-Marie Jacob, né à Plouézec (Côtes-d'Armor) le et mort à Saint-Brieuc le , est un prêtre et évêque français qui fut évêque constitutionnel des Côtes-du-Nord. BiographieFils de Jean-Baptiste Jacob, sieur de Coathallec, et de Marguerite Gérard, il passe son enfance à Plounez-Paimpol. Il suit ensuite des études au collège de Saint-Brieuc puis au séminaire. Il devient prêtre en 1765, recteur de Lannebert en 1786. Lors de la Révolution française, il prête le serment exigé par la Constitution civile du clergé et il devient conseiller général du canton de Lanvollon. Il est élu évêque des Côtes-du-Nord en et reçoit la consécration épiscopale le 1er mai à Notre-Dame de Paris de Jean-Baptiste Gobel. On ne connaît qu'un mandement de lui en 1792 lors de la clôture des élections pour la Convention nationale. Il est emprisonné sous la Terreur mais ne renonce pas au sacerdoce. Après le rétablissement du culte, le il adhère au manifeste des « Réunis »[1] puis le à la seconde encyclique. Il participe au Concile national de 1797 et réunit des synodes en 1798 et 1800. Il allait se rendre au concile de 1801 lorsqu'il meurt le (8 prairial an IX) à Saint-Brieuc au terme d'un épiscopat de dix ans, victime d'une épidémie de « fièvre putride » éclatée parmi les détenus qu'il visitait[2]. Surnommé « an escop dervek », l'évêque aux feuilles de chêne, il a fait l'objet d'une biographie par Hervé Pommeret[3]. Notes et références
Sources
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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