Jean-Louis Soubdès
Jean-Louis Soubdès, né le à Aulnay (Charente-Maritime)[1] et mort le à Condom (Gers), est un avocat, magistrat, franc-maçon et homme politique français. Il est d'abord député du Gers au Conseil des Anciens, puis juge au tribunal de 1re instance de la Seine, tout en étant vénérable maître de la loge de Condom La Parfaite Amitié. BiographieJeunesse et formationJean-Louis Soubdès est issu d'une famille de la petite noblesse du Condomois[2],[3], propriétaire de la seigneurie du Lac, dont Jean-Louis prit parfois le nom[4]. Il est le fils de Gabriel de Soubdès, juge-royal en chef du comté de Gaure, receveur des aides en Poitou, et de Madeleine Despetit de La Salle[1]. Licencié en droit de l'Université de Toulouse, il poursuit ses études à Poitiers et y obtient un doctorat en droit civil et canonique. Il y devient docteur en droit puis avocat. En 1779, il prend la suite de son père à la charge de juge-royal en chef du comté de Gaure[5], acquise par son grand-père Guillaume de Soubdès, président de l'Élection de Lomagne. Mariage et descendanceIl épouse Suzanne Jadot de Duran en 1780 à Sainte-Mère, fille de Pierre Jadot de Duran, bourgeois, et de Geneviève de Castanet[6]. Leur fils aîné, Pierre Soubdès, fut éphémère sous-préfet de Lectoure pendant les Cent-jours. Leur fils cadet Jean-Marie Soubdès fut capitaine de cuirassiers sous Napoléon Ier[7] ; c'est le père d'Albert Soubdès (1822-1901), archiviste de la ville de Condom[8]. Carrière politiqueIl est élu administrateur du département du Gers en 1790, député du Gers au Conseil des Anciens[9] le 24 germinal an VI, par 262 voix sur 365 votants. Il prend d'abord place parmi les partisans du Directoire. Il est ensuite élu secrétaire en l'an VII et membre de la commission des rapports. Après le 18 brumaire, il est nommé le 14 germinal an VII juge au tribunal de première instance de la Seine. Carrière maçonniqueJean-Louis Soubdès est initié par la loge « Le Mystère » dans les années 1780. Il rejoint au début des années 1790 la loge « La Parfaite Amitié » à Condom dont il est vénérable. À Paris, il rejoint la loge « Thémis »[10]. Il est nommé officier du Grand Orient de France au sein de la « Grande Loge d'administration » le 13 décembre 1805[11], jusqu'à la chute de l'Empire[5]. Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia