Jean-Jacques-Joseph DebillemontJean-Jacques-Joseph Debillemont
Jean-Jacques-Joseph Debillemont, né à Dijon le et mort à Paris le , est un musicien français à la fois compositeur, critique musical, et chef d'orchestre qui s'est consacré surtout à la musique pour la scène (opérettes, ballets…). BiographieAyant appris le violon à l'âge de neuf ans dans sa ville natale, il gagne la capitale à quinze ans pour entrer au conservatoire. Il poursuit ensuite sa formation en intégrant l'orchestre de l’opéra-comique et suit un cours de composition auprès de Leborne et Carafa grâce à une bourse du Conseil général de la Côte d'or[1]. Il fonde un quatuor de musique de chambre à Dijon avec le violoniste Jules Mercier (mort en 1868) et fait jouer ses premières compositions à Dijon (le Renégat, 1849, le Bandolero, 1850, Feu mon oncle, opéra-bouffe, 1851, le Joujou) avant de donner ses premières œuvres à Paris. On peut citer parmi ses œuvres nombreuses :
Ses œuvres, en particulier ses opéras-comiques, ont connu un certain succès. François-Joseph Fétis commente ainsi la première représentation du Grand-duc de Matapa, le au Théâtre des Menus-plaisirs :« Pour sa part, la musique de M. Debillemont caresse agréablement l'oreille. Elle est gaie, comme il convient à une partition d'opéra-bouffe, mais sans cesser jamais d'être fine et distinguée »[3]. Mais ses compositions rencontrent parfois des réticences comme celle de Félix Clément dans son Dictionnaire des opéras, supplément, 1872 à propos de La Revanche de Candaule, opéra-comique en un acte représenté en 1869 : « Tout est grotesque dans ce petit ouvrage.[...] La musique n'a rien offert de saillant »[4]. Parallèlement à son activité de compositeur, Debillemont dirige autour de 1865 l'orchestre de la Société des Beaux-Arts, avant de diriger l'orchestre de l'Opéra-comique au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Il tient également des rubriques de critiques musicale dans différents journaux comme L'élu du peuple à Dijon ou la Revue et gazette des théâtres à Paris[5]. Jean-Jacques Debillemont a participé aussi à différents projets de théâtre comme les adaptations à la scène des œuvres de Jules Verne comme Le Tour du monde en 80 jours pièce en 5 actes et un prologue (15 tableaux) représentée pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le , texte de MM. A. d'Ennery et Jules Verne, musique de Debillemont[6], ou Les Enfants du capitaine Grant en 1879[7]. Il meurt le en son domicile dans le 10e arrondissement de Paris[8]. Remarque : Les histoires de la musique retiennent le prénom Jean-Jacques alors que Dijon, sa ville natale, a honoré le musicien en donnant à une petite rue le nom de 'Jean-Joseph Debillemont'. Notes et références
Liens externes
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