Jean-François Rapin
Jean-François Rapin, né le à Boulogne-sur-Mer, est un médecin et homme politique français. Membre des Républicains, il est sénateur du Pas-de-Calais et conseiller régional des Hauts-de-France. BiographieÉtudes et carrière professionnelleJean-François Rapin suit ses études de médecine à la faculté publique de Lille. Il effectue des stages d'externe à Lille, Boulogne-sur-Mer et Armentières, d'interne de médecine générale au Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), de pneumologie à Helfaut, de neurologie à Boulogne-sur-Mer et de gynécologie-obstétrique au CHRU de Lille. Il effectue également plusieurs remplacements de médecine générale dans l'arrondissement de Montreuil. Après avoir soutenu sa thèse en 1995, il s'installe en cabinet libéral à Merlimont. Carrière politiqueAdhérent du Rassemblement pour la République (RPR) à partir de 2000, il rejoint deux ans plus tard l'Union pour un mouvement populaire qui devient Les Républicains en 2015[1]. Mandats locauxEn 1995, il est élu adjoint au maire puis en 2001, maire de Merlimont. Il est réélu en 2008 et 2014 et quitte ses fonctions, en raison du non-cumul des mandats, en 2016. Il est également, jusqu'en 2016, vice-président de la communauté de communes mer et terres d’Opale, chargé de l’environnement durable et de la gestion durable des déchets, et premier vice-président du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de la région d’Étaples. Il est secrétaire général, de 2012 à 2014, puis président, de 2014 à 2016, de l'Association des maires du Pas-de-Calais. De 2004 à 2015, il est conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais au sein du groupe « L'Opposition régionale » où il siège à la commission permanente et à la commission « Mer ». En , il est élu conseiller régional de Hauts-de-France et siège dans la majorité au sein de la commission permanente et de la commission « audit interne ». Mandat nationalEn , il accède au siège de sénateur du Pas-de-Calais, en remplacement de Natacha Bouchart, devenue vice-présidente du Conseil régional Hauts-de-France[2]. Élu en , il est actuellement membre de la commission des finances. Il a été élu vice-président de la commission des affaires européennes en 2019[3] avant d'en devenir président en octobre 2020[4]. Il est visé en novembre 2023 par une plainte déposée à l’Ordre des médecins pour avoir voté pour la suppression de l'Aide médicale d’État, ce qui, en portant «atteinte, directement, à la santé physique et psychique d’une population connue pour être particulièrement vulnérable», constituerait une violation du code de la Santé publique selon les plaignants[5]. Autres fonctionsDe 2008 à 2016, il est membre du Comité des finances locales. Il occupe également les postes de président de l’Association nationale des élus du Littoral (ANEL)[6], membre du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux depuis 2012 et président du Conseil de rivages Manche - Mer du Nord (délégation régionale du Conservatoire du littoral) depuis 2015. Il est également, de 2013 à 2018, premier vice-président du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale. Il soutient François Fillon pour la primaire française de la droite et du centre de 2016[7]. Références
Liens externes
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