Jean-François Caron (homme politique)
Jean-François Caron, né le à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), est un homme politique français, membre d'Europe Écologie Les Verts. Il est élu au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 1992 et en a été vice-président chargé du développement durable, délégué à la Troisième Révolution Industrielle et à la Transformation écologique et sociale régionale de 1998 à 2004. Il entre au conseil municipal de Loos-en-Gohelle en 1995 comme conseiller municipal délégué à l'aménagement du territoire et à l'environnement. En 2001, il devient maire, succédant ainsi à son père. Il est surtout notoire pour les expérimentations en matière de développement durable conduites dans sa commune et pour avoir mené à l'inscription du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais sur la liste du patrimoine mondial. BiographieJeunesse et formationFils de Marcel Caron, maire (PS) de Loos-en-Gohelle[1], Jean-François Caron naît dans la commune[2]. Il est kinésithérapeute de formation[3]. Engagement associatifIl est l'un des créateurs en 1989 de l'association La chaîne des terrils, au travers de laquelle il a contribué à faire reconnaître la valeur patrimoniale, et biologique des terrils et promouvoir leur usage pour les loisirs[4]. Carrière politiqueIl participe à la création de Génération écologie[5]. Il y anime avec Alain Cabanes la tendance « Écologie autrement », créée en 1993, qui quitte Génération écologie en 1994 avant de rejoindre les Verts via Convergences écologie solidarité (le mouvement créé par Noël Mamère). En parallèle, il est élu au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, depuis 1992 en tant que membre de Génération écologie. D'abord comme conseiller régional, il se voit confier :
Il porte aussi dans ces années, la « Conférence permanente du bassin minier » : conférence ouverte et participative qui vise à faire dessiner, par les acteurs du territoire[6], un diagnostic partagé et une stratégie de reconversion partant du local[7]. Cette démarche donne lieu à la rédaction d'un livre blanc, puis d'un avenant spécifique au contrat de plan État-région[8]. Réélu en 1998, comme vice-président « chargé du développement durable, de l'environnement et de l'aménagement du territoire » jusqu'en 2004, il met en place le schéma régional d'aménagement et de développement du territoire (SRADT), ainsi que la première stratégie régionale de développement durable en 2000[9], puis l'agenda 21 régional en 2004[réf. nécessaire]. En 2001, Jean-François Caron crée le Centre ressource du développement durable (CERDD)[7], désormais sous statut GIP, en partenariat avec l'État, l'ADEME, Gaz de France et plusieurs associations environnementales. Il crée aussi le Centre de développement des éco-entreprises (CD2E), pour soutenir et développer cette filière d'activités[3]. Réélu en 2004, il choisit de reprendre son rôle de conseiller régional. Il poursuit la mise en place du SRADT[10] et préside le groupe des Verts au sein du conseil régional[11]. Il est également quatrième vice-président de la communaupole de Lens-Liévin chargé de l'innovation[12], président de l'Établissement public foncier (EPF)[13], et du Centre de développement des éco-entreprises (CD2E)[14]. Jean-François Caron préside la structure « Bassin minier Unesco », qui deviendra « Bassin minier uni », qui vise à inscrire l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[15],[16]. L'inscription, effective début [17], couvre un vaste patrimoine : 17 fosses et vestiges, 21 chevalements, 51 terrils, 3 gares, 124 cités ouvrières, mais aussi des écoles, des églises et des chapelles, 4 000 hectares de paysage[18]... Le , il est réélu maire de Loos-en-Gohelle[19] au premier tour, face à une liste divers droite, avec 82,09 % des suffrages exprimés (pour 63,18 % de votants)[20]. Le , en l'absence de liste concurrente, il est à nouveau élu au premier tour avec 81,07 % des suffrages exprimés (pour 55,67 % de votants)[21]. Il fait de sa ville un laboratoire du développement durable : démocratie participative[22],[23], récupération d'eau de pluie, panneaux solaires sur l'église[5], construction d'un éco-quartier[24] :
En 2012, il préside la commission transformation écologique et sociale de la région Nord-Pas-de-Calais[26]. Il est vice-président du forum d'orientation de la troisième révolution industrielle en Nord-Pas-de-Calais qui aboutit au master plan de Jeremy Rifkin[27],[28]. Il préside également le groupe Agenda 21 de demain au Comité de prospective du Comité 21[29]. Au sein d'EÉLV, il est membre du conseil d'administration de la fédération des élus verts et écologistes (FEVE)[30]. Coureur de marathon, il est à l'origine de la création du marathon de la route du Louvre en 2006[31]. Après 22 ans de mandat, il a démissionné de sa fonction de maire de Loos-en-Gohelle le 2 avril 2023, au profit de son premier adjoint Geoffrey Mathon, de même étiquette politique : la nouvelle a été annoncée dans La Voix du Nord du 2 avril et du 3 avril 2023. Décoration
Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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