Jean-Frédéric-Auguste Lemière (parfois orthographié Le Mière, Le Mierre ou Lemierre) de Corvey naît le à Rennes[1],[2].
Il reçoit une éducation musicale à l'école de la maîtrise de la Cathédrale de sa ville natale, et commence à composer jeune, sans véritable formation académique, plusieurs ouvrages, dont un opéra, Constance, qui est représenté à Rennes en 1790[3],[1].
Engagé volontaire au sein d'un bataillon militaire républicain en Vendée, il se distingue, est nommé sous-lieutenant et rejoint Paris en 1792[3]. Dans la capitale, il étudie l'harmonie auprès de Berton et compose plusieurs opéras-comiques tout en poursuivant une carrière militaire[3],[1].
Si en 1792 son opéra en un acte Les Chevaliers errants, représenté au théâtre Montansier, est peu remarqué, sa mise en musique l'année suivante d'un article du Journal du soir concernant la sommation faite au général Custine de rendre Mayence lui confère en revanche reconnaissance et succès[3].
De retour à Paris en 1817 afin de se consacrer au théâtre, ses œuvres n'obtiennent que peu de succès et il est contraint de compléter sa pension militaire par des travaux de correction d'épreuves de musique[3],[1].
Il meurt du choléra à Paris, dans une relative misère, le [1],[3].
1827 : Tancrède, d'après Rossini, théâtre de l'Odéon
1828 : Les Rencontres, trois actes, Opéra-Comique (Feydeau), 11 juin
Autres compositions
1792 : La Révolution du 10 aoust 1792. Pot-pourri national, pour piano
1821 : La Porte-Feuille du Troubadour, recueil de romances
une symphonie militaire, La Bataille de Jéna gagnée sur les Prussiens, trois œuvres de sonates pour piano et violon, une sonate pour piano à quatre mains, des sonates pour piano seul, sept pots-pourris pour piano, environ vingt œuvres de petites pièces de divers genres, plusieurs cahiers de contredanses, un trio pour harpe, cor et basson, des duos pour harpe et piano et plusieurs recueils de romances avec accompagnement de piano[3].
Histoire militaire
1802 : Mon histoire ou la tienne : avec des notes historiques, avec Hyacinthe Dorvo
1823 : Des partisans et des corps irréguliers, contribution majeure à la théorie de la guérilla[7]
1823 : Mémoires militaires du baron Seruzier, colonel d'artillerie
↑ abcdefghij et kFrançois-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 5, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 265-266