Il est notamment connu pour sa contribution aux évolutions contemporaines du droit du travail, en particulier à travers le rapport Combrexelle de 2015 sur la négociation collective.
Fils d'Huguette Hartz-Combrexelle (aide-infirmière aux établissements Bouyer à Tomblaine) et de Roger Combrexelle (préposé aux PTT), Jean-Denis Combrexelle est né le en Meurthe-et-Moselle[1],[2]. Il a passé son enfance au Haut-du-Lièvre, un quartier populaire de Nancy[3].
C'est à ce titre que, en 2008, il dirige la recodification du droit du travail sous le ministère de Xavier Bertrand. Cette recodification constitue une nouvelle présentation des règles du droit du travail au sein d'un nouveau code du travail, dans le but de renforcer l'accessibilité et l'intelligibilité du droit. En particulier, le nombre d'articles est multiplié par rapport à la version de 1973 pour obéir à la nouvelle contrainte « une idée par article »[9],[10].
Il pilote la mise en œuvre de la réforme de la représentativité syndicale de 2008[11]. Il rédige un rapport sur la réforme de la représentativité patronale, dont les principes seront repris dans la loi du [12].
Il contribue déjà au sein du ministère du Travail à une « politique du travail » qui vise à renforcer le rôle de la négociation collective[13],[14].
Le , il remet un rapport au Premier ministre Manuel Valls sur la réforme du code du travail[18]. Ce rapport, dit rapport Combrexelle, propose de rééquilibrer les rôles respectifs de la loi et la négociation collective en donnant une plus large place à cette dernière et plus particulièrement à l'accord d'entreprise[19]. C'est ce rapport qui inspire notamment la loi El Khomri.
Président de la section du contentieux du Conseil d'État
En , il devient président de la section du contentieux[20]. Pendant son mandat, il s’attache plus particulièrement aux questions d’organisation de la section et à l’évolution de la jurisprudence pour prendre en compte les nouvelles formes d’action de l’administration[21].
En 2020, il organise la section et crée une « task force » pour faire face aux multiples recours en référé formés devant le Conseil d’État dans le cadre de la crise sanitaire[22].
En , à la fin de son mandat, il préside le comité chargé de proposer au gouvernement une nouvelle composition du Conseil économique social et environnemental à la suite de la réforme née de la loi du [23].
Directeur de cabinet de la Première ministre
Le 17 juillet 2023, il est nommé directeur de cabinet de la Première ministre, Élisabeth Borne[4]. Emmanuel Moulin lui succède à ce poste en janvier 2024[24].