Jean-Bedel Bokassa Jr.
Jean-Bedel Bokassa Jr.
Titres Prétendant au trône de Centrafrique Depuis le
Prince héritier de Centrafrique –
Jean-Bedel Bokassa Jr. (né le à Bangui, en République centrafricaine) est le fils de Jean-Bedel Bokassa, ancien chef d'État centrafricain, et de sa sixième épouse Catherine Denguiadé. Il est prince héritier de Centrafrique durant le règne de son père en tant qu'empereur, de 1976 à 1979. À la mort de ce dernier, le , il devient le chef de la maison Bokassa et prétendant au trône centrafricain sous le nom de « Bokassa II ». BiographieJean-Bedel Bokassa Jr. est né le à Bangui. Il est le sixième des sept enfants de Jean-Bedel Bokassa, alors président de la République centrafricaine, et de Catherine Denguiadé, sixième de ses dix-sept épouses[1]. Lorsque son père s'autoproclame empereur de Centrafrique sous le nom de Bokassa Ier, Jean-Bedel Bokassa Jr. est nommé, à l'âge de 3 ans, prince héritier de Centrafrique, et ce malgré la présence de plusieurs frères et demi-frères aînés. Le fils aîné de Bokassa Ier par une autre épouse, Georges, était ministre mais Bokassa le considérait comme faible[2]. Jean-Bedel Bokassa Jr. participe au somptueux couronnement de son père, le , vêtu d'un uniforme blanc de la marine[3],[4]. En 1979, la France organise l'opération Caban, qui conduit à la chute du régime impérial et au retour au pouvoir du cousin de Bokassa, l'ex-président David Dacko. Jean-Bedel Bokassa Jr. perd son titre de prince héritier et suit sa famille à l'étranger (en Côte d'Ivoire puis en France). L'empereur Bokassa Ier continue cependant à revendiquer son titre impérial et se pose alors en prétendant au trône. Après la mort de son père, le , Jean-Bedel Bokassa Jr. devient le chef de la maison impériale. Il est appelé « Bokassa II » par ses partisans centrafricains[5]. Caporal-chef au 13e bataillon des chasseurs alpins (BCA) de Chambéry[6], il continue à vivre à Paris, contrairement à d'autres membres de sa famille qui sont retournés en Centrafrique, dont sa mère l'ancienne impératrice Catherine[7]. Honneurs
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexesRéférences
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