Déclaration commune des gouvernements de la Communauté économique européenne sur la situation au Proche-Orient qui, à l'initiative du président Pompidou, exprime leur adhésion à la politique française d'ouverture aux demandes des pays arabes[2],[3].
Révélations sur la famine en Éthiopie et dans d'autres pays du Sahel.
War Powers Act. Les pouvoirs du président en matière d’envoi de troupes à l’étranger sont limités par le Congrès qui réaffirme son contrôle sur la conduite des affaires extérieures.
Le président Nixon annonce le Project Independence, une initiative qui vise à rendre le pays indépendant du pétrole importé d'ici 1980[4].
11 novembre : l'Égypte et Israël signent un cessez-le-feu. Accord technique du « kilomètre 101 » entre Israël et l’Égypte sous les auspices de Kissinger. Il permet de ravitailler l’armée égyptienne et des échanges de prisonniers.
26 - 28 novembre : VIe sommet arabe d’Alger qui réitère les objectifs des États arabes face à Israël : libération totale des terres conquises en 1967, libération de la Jérusalem arabe et refus de toute atteinte à la souveraineté de cette dernière, rétablissement des droits nationaux du peuple palestinien. Il exige la fin du soutien militaire et économique de l’Europe occidentale à Israël et la suppression de l’embargo sur les ventes d’armes aux pays arabes. Il demande aux États-Unis une meilleure considération de la cause arabe. Il réitère la nécessité du soutien des pays de l’Est à la cause arabe et la poursuite des livraisons d’armes. Les États-Unis doivent infléchir leur politique jugée trop favorable à Israël, tout comme l’Europe occidentale et le Japon.
28 novembre : reconnaissance par la Ligue arabe de l'OLP comme seul représentant du peuple palestinien.