Il est nommé évêque de Soissons et Laon par décret présidentiel du , confirmé par le pape Léon XIII le suivant[1]. C'est par procuration qu'il prend possession du diocèse, le . Il reçoit l'ordination épiscopale le lendemain , à Rouen, par Mgr Thomas[2],[4]. Henri T. de Morembert souligne que c'est un homme d'étude qui est mis à la tête du diocèse, à une époque difficile pour l'Église de France[2].
Le nouvel évêque arrive à Soissons le , et inaugure son épiscopat en parcourant son diocèse. Il fait restaurer la cathédrale de Soissons, reconstruire et agrandir des églises, et s'occupe particulièrement d'institutions comme l'institution Saint-Médard pour les sourds, muets et aveugles[2]. Il rétablit la célébration de l'adoration perpétuelle, et promulgue un nouveau catéchisme diocésain[2].
À la demande du cardinal Benoît Langénieux, il préside l'ouverture des fêtes à Reims commémorant le baptême de Clovis[5]. Il reste évêque jusqu'à sa mort en 1897[4].
Héraldique
Armes : D’azur à la barque d’or voguant sur une mer d’argent, partant d’un phare lumineux du même (symbolisant le Havre de Grâce c’est-à-dire Le Havre) et se dirigeant vers l’effigie de Notre-Dame de Liesse (Vierge honorée au diocèse de Soissons et à laquelle est consacrée une basilique située à Liesse-Notre-Dame) d’argent, placée au canton senestre. Dans la barque un évêque, revêtu de ses ornements pontificaux, au naturel, implore Marie[6].
Devise : Per Gratiam ad Lætitiam (jeu de mots sur sa ville de naissance et le pèlerinage de son diocèse)[7].
Notes et références
↑ a et bGustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1893.
↑ abcde et f« Duval (Jean-Baptiste-Théodore) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 12, Paris, [détail des éditions] , col. 975-976.
« Duval (Jean-Baptiste-Théodore) », in Comte de Saint-Saud (Jean-Marie de Saint-Saud), Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, 1906, 415 pages, illustré, 28 cm ; pages 171 et 172.