Le [3], avec son trio (Guy Pedersen et Daniel Humair), il loue la Salle Gaveau, qui programme plutôt de la musique classique. Le trio s'occupe de tout : impression des billets, collage des affiches, publicité[4]… La salle n'est pas remplie, mais c'est une première. Les musiciens imitent alors la tenue du Modern Jazz Quartet, et jouent en smoking (Solal compose à l'époque le morceau Nos smokings)[5]. Le concert donne lieu à un disque : Jazz à Gaveau[6].
Le départ de Solal aux États-Unis en 1963 sans ses musiciens, qui n'ont pas eu le droit de le suivre[7], a distendu les liens au cœur de son trio, qui donne quand même un second concert à la Salle Gaveau le [6]. Le concert est enregistré par la R.T.F. pour une émission de jazz quotidienne[2].
Le trio se dissout quand Pedersen et Humair rejoignent les Swingle Singers[5].
Le , Martial Solal donne son premier concert en solo à la Salle Gaveau[8]. Il s'agit sans doute de son dernier concert dans une grande salle parisienne, du moins, précise Solal, jusqu'à nouvel ordre[6],[9].
Xavier Prévost (int.), Martial Solal : compositeur de l'instant, Michel de Maule/INA, , 271 p. (ISBN9782876231702)..
Martial Solal, 65 morceaux choisis, Éditions musicales Jean-Marie Salhani, , 116 p. (ISBN978-2911567049) : partitions de Aigue marine, Dermaplastic, Special Club et Vice et Versa[10].