En Mongolie (ancienne Mongolie-Extérieure), au début de la période d'indépendance à la Chine, (1912-1924), le Jebtsundamba Khutuktu était le plus grand-lama, il était tenu par le théocrateBogdo Gegen, jusqu'à sa mort et l'établissement de la République populaire mongole en 1924.
1849-1875 : tibétain : ལྕང་སྐྱ་ཡེ་ཤེས་བསྟན་པའི་ཉི་མ, Wylie : lcang skya ye shes bstan pa'i nyi ma, THL : Changkya Yéshé Tenpé Nyima[5], approuvé par le gouvernement central de Chine, et l'urne d'or aurait été utilisée[6].
1878-1888 : tibétain : ལྕང་སྐྱ་བློ་བཟང་བསྟན་འཛིན་རྒྱལ་མཚན, Wylie : lcang skya blo bzang bstan 'dzin rgyal mtshan, THL : Changkya Lozang Tendzin Gyeltsen[7], approuvé par le gouvernement central de Chine, et l'urne d'or aurait été utilisée[6].
1891-1957 : tibétain : ལྕང་སྐྱ་བློ་བཟང་དཔལ་ལྡན་བསྟན་པའི་སྒྲོན་མེ, Wylie : lcang skya blo bzang dpal ldan bstan pa'i sgron me, THL : Changkya Lobsang Pelden Tenpe Dronme[8], approuvé par le gouvernement central de Chine, et l'urne d'or aurait été utilisée[6].
1980- : tibétain : བསྟན་འཛིན་དོན་ཡོད་ཡེ་ཤེས་རྒྱ་མཚོ, Wylie : bstan 'dzin don yod ye shes rgya mtsho, THL : Changkya Tendzin Dönyö Yéshé Gyatso[9].
Le dernier changkya khutukhtu, septième de la lignée, naquit en 1891 à Datong dans l'ancienne province tibétaine de l'Amdo et dans l'actuelle province de Qinghai, et décéda le à Taïwan. Il fut l'allié de la République de Chine et en occupa des fonctions officielles. En 1930 il devint membre de la Commission des affaires mongoles et tibétaines, en 1935 membre de la commission centrale de contrôle du Kuomintang et en 1937 membre du Conseil de la République de Chine (1925-1948). Il fut élu parlementaire en 1947. En 1948 il devient conseiller présidentiel. Il soutint la souveraineté chinoise en Mongolie-Intérieure et au Tibet et s'opposa au communisme[10]. En 1947 il fut reconnu par la République de Chine comme égal au dalaï-lama et au panchen-lama et reçut le sceau et le certificat confirmant son statut. Il quitta la Chine continentale et s'installa à Taïwan en 1949[11] où il mourut en 1957. Sa tombe est marquée par un stupa dans le district de Beitou, Taipei. Il a été rapporté qu'avant sa mort en 1957, il avait signé un engagement qu'il ne se réincarnerait pas jusqu'à ce que la République de Chine reprenne le continent[12]. Cependant, le dalaï-lama a reconnu l'incarnation actuelle le 11 août 1998. Comme tous les Changkya, il serait issu de la minorité Tu de Mongolie-Intérieure[12] et est né en 1980 dans la région de Tsongkha, a été ordonné à un jeune âge et est venu en Inde en tant que réfugié en 1998. Il réside maintenant au monastère de Drepung en Inde[13]. Ni lui ni deux autres demandeurs d'être l'actuel Changkya[14] ne sont reconnus par Taipei ou Pékin[12].