Jane Alexander (plasticienne)Jane Alexander
Jane Alexander, née en 1959 à Johannesbourg (Afrique du Sud), est une artiste plasticienne. Elle vit et travaille au Cap et en plus de son travail d'artiste, elle enseigne la sculpture, la photographie et le dessin à l’Université du Cap Michaelis School of Fine Arts. BiographieJane Alexander est née à Johannesbourg en 1959. Elle est sud-africaine d'origine allemande, la famille de son père vient de Berlin. Elle étudie les arts plastiques et est diplômée de l’Université de Witwatersrand, elle reçoit son "Bachelor" en 1982 et son "Master's degree" en 1988. En 1982, elle reçoit le prix Witwatersrand’s Martienssen Student Prize. Ses premières œuvres sont des sculptures hybrides comme les Bucher Boys (1985-1986), qu’elle réalise alors qu’elle est encore étudiante. Elle est également photographe et elle réalise des photomontages. En 1995, elle reçoit le Standard Bank Young Artist Award for Fine Art[1]. Ses œuvres ont été exposées en Afrique (Biennale de Dakar, 1988), à Cuba (Biennale de La Havane, 1994), en Europe et au Japon (Biennale de Venise, 1995 ; Biennale d’art contemporain de Lyon, 2000; « Africa Remix 2004-2007 »), aux États-Unis (« The short century : Independence and Liberation Movements in Africa 1945-1994 », Allemagne et États-Unis, 2001 et 2002) et à la Fondation Louis Vuitton en 2017 (« Le printemps africain »). Son œuvreLes Bucher Boys (les garçons bouchers), bien qu'étant une de ses premières réalisations, est une œuvre-clé. Trois personnages masculins sont assis sur un banc. Leurs corps presque nus, leurs peaux livides, leurs têtes mi-animales mi-humaines, leurs yeux noirs, leurs bouches comme cousues traduisent une certaine bestialité. Ils sont assis sur un même banc, ne se regardent, ne se touchent pas, et semblent attendre. Cette création est peut-être marquée par une époque de l'histoire sud-africaine, marquée par les tensions raciales, le cloisonnement, les violences, une certaine animosité ambiante. Mais chaque spectateur reste libre de son interprétation. Par contre, les êtres hybrides, le monstrueux, le mélange entre le familier et l'étrange reviennent régulièrement dans les créations suivantes[2],[3],[4]. Créée au début des années 2000, African Adventure montre un groupe ainsi des sculptures de mutants, mi-animaux mi-humains, en fibre de verre, en plâtre, en terre et objets divers[5].
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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