Il naît en 1887 à Neuville-près-Sées, dans l'Orne, chez l'éleveur Constant Forcinal[1].
Sa carrière sportive, à partir de trois ans, se révèle médiocre, car il se fait battre dans la plupart de ses courses, n'en remportant que trois[1]. Les Haras nationaux s'en portent acquéreurs via M. Delanney, pour la somme de 14 000 francs, un faible prix à l'époque[1]. Constant Forcinal avait alors négligé une offre sensiblement supérieure d'un acheteur étranger[2].
Description
James Watt est très typé Pur-sang, et connu pour ses problèmes de conformation des jarrets[1]. La haute demande en chevaux Pur-sang a fait pardonner ce défaut de conformation[1].
Il se révèle un excellent père de mère, donnant naissance à certaines poulinières influentes dans la création du Trotteur français, notamment les mères de Beaumanoir et d'Intermède[1]. Sa lignée mâle survit grâce à l'étalon Uranus, grand-père de Quo Vadis[1].
[Baume 1913] Louis Baume, Influence des courses au trot sur la production chevaline en France, Paris, , 90 p. (lire en ligne)
[Cauchois 1908] Louis Cauchois, Les familles de trotteurs : classification des trotteurs français en familles maternelles numéretées, tables généalogiques et historique des principales familles, Aux bureau de La France chevaline, (lire en ligne)
[Gallier 1908] Alfred Gallier, Le cheval de demi-sang, races françaises, Laveur, coll. « L'Agriculture au XXe siècle », , 332 p.
[Reynaldo 2015] Jean-Pierre Reynaldo, Le trotteur français : Histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Lavauzelle (maison d'édition), , 428 p. (ISBN2-7025-1638-6).