The Heir of Linne

The Heir of Linne
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Taille
1,58 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Galaor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mrs. Walker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Modestie (d)
Phaéton
Mandarine (d)
Mademoiselle de Fontenay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

The Heir of Linne (né en 1853) est un étalon Pur-sang anglais importé en Normandie, où il est partiellement à l'origine de la race du Trotteur français, notamment à travers son fils Phaéton.

Histoire

The Heir of Linne naît en 1853 en Angleterre, chez l'éleveur I. Fawkes[1] ; il est inscrit au General Stud Book[2]. Il participe à diverses courses anglaises de galop, avec de bons résultats mais sans devenir un grand champion[1]. Le Baron de Taya, directeur du Haras national de Saint-Lô en 1859, parvient à le faire importer aux frais de l'État français en devançant des acheteurs belges[1].

Cependant, The Heir of Linne est envoyé au Haras national de Tarbes de 1859 à 1862[1]. Il retourne à Saint-Lô de 1863 à 1871[1].

Description

The Heir of Linne est un étalon Pur-sang de robe alezan[2], mesurant 1,58 m, ce qui est considéré comme relativement grand pour son époque[1]. D'après Jean-Pierre Reynaldo, l'étalon n'est pas physiquement imposant ni profond, mais présente une longue encolure, ainsi qu'un port de tête et une démarche qualifiés d'élégants[1].

Origines

The Heir of Linne est un fils de l'étalon Pur-sang Galaor, et de la jument Pur-sang Mrs Walker[3].

Descendance

Il contribue largement à une souche que le spécialiste Jean-Pierre Reynaldo qualifie d'« Anglo trotteur normand »[1], avec les étalons Conquérant et Normand ; il apporte l'influence du Pur-sang et une certaine rapidité d'allures[4]. The Heir of Linne est repéré comme bon père de trotteurs durant ses années à Saint-Lô, en particulier grâce à son fils Phaéton[1] et à sa fille Modestie.

Paul Guillerot (1896) le cite comme « étalon de pur sang anglais hors de pair, dont l'action directe a eu une influence si bienfaisante sur la pléiade de nos trotteurs, a été brillamment représenté par les Orphée, Pactole, Phaëton, J'y-Songerai et Modestie, la mère de Tigris »[5]. Le Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale de 1900 le cite en premier des six étalons qui ont « le plus contribué à l'amélioration de la race normande depuis 1840 »[6].

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i Reynaldo 2019, p. Chap. "Création de la race du Trotteur français".
  2. a et b « Informations générales de The Heir of Linne », Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
  3. (en) « The Heir of Linne Horse Pedigree », sur www.pedigreequery.com (consulté le ).
  4. Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Mémoires, P. Chalopin, , p. 76-77.
  5. Guillerot 1896, p. 213.
  6. Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, , p. 506.

Annexes

Bibliographie

  • [Guillerot 1896] Paul Guillerot, L'élevage du trotteur en France : pedigrees, performances, records, productions des étalons appartenant à l'État et aux particuliers, Paris, Chamuel, (lire en ligne)
  • [Reynaldo 2019] Jean-Pierre Reynaldo, Ephrem Houël : inventeur de la science hippique et créateur des premières courses au trot en France, Monaco, Éditions du Rocher, , 214 p. (ISBN 978-2-268-10234-4 et 2-268-10234-3, OCLC 1122855727, lire en ligne)
  • [Reynaldo 2015] Jean-Pierre Reynaldo, Le trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Lavauzelle-Graphic Éditions, , 428 p. (ISBN 978-2-7025-1638-6 et 2-7025-1638-6)