James CooleyJames William Cooley
James William Cooley, né le et mort le [1], est un mathématicien américain renommé pour l'algorithme de Cooley-Tukey, un algorithme de transformée de Fourier rapide fondamental dans le traitement du signal moderne. CarrièreIl a obtenu son diplôme de Bachelor of Science en 1949 au Manhattan College, un Master of Sciences en 1951 de l’université Columbia et un doctorat en 1961 en mathématiques appliquées dans la même université[2]. Sa carrière débuta comme programmeur sur les ordinateurs de John von Neumann à l’Institute for Advanced Study à Princeton (New Jersey) de 1953 à 1956. Il a travaillé de 1956 à 1962 sur des calculs de mécanique quantique au Courant Institute de l’université de New York, quand il a rejoint l'équipe du Watson Research Center d’IBM[3]. Après avoir pris sa retraite d'IBM en 1991, il rejoint le département de génie électrique de l’Université de Rhode Island à Kingston, où il a travaillé dans le domaine du génie informatique. Sa contribution la plus importante au monde des mathématiques et du traitement du signal est la transformée de Fourier rapide (FFT), qu’il a développée avec John Tukey (voir l'algorithme de Cooley-Tukey) tout en travaillant pour la division de recherche d’IBM en 1965. La motivation de cette recherche lui était fournie par le Dr Richard L. Garwin chez IBM Watson Research, qui était préoccupé par la vérification d’un traité d'armes nucléaires avec l’Union soviétique pour les négociations SALT. Garwin pensait que s’il avait une transformée de Fourier beaucoup plus rapide, il pourrait implanter des capteurs dans le sol dans les pays voisins de l’Union soviétique. Il a suggéré à Cooley et Tukey une idée de la façon dont les transformées de Fourier pouvaient être programmées pour être beaucoup plus rapides[3]. Ils ont fait le travail, les capteurs ont été posés, et ils ont réussi à localiser les explosions nucléaires à moins de 15 kilomètres de l’endroit où elles se produisaient. Cooley était un membre du comité « Traitement numérique du signal » de l’IEEE ; il avait d’ailleurs obtenu une bourse de l’IEEE pour ses travaux sur la FFT. En 2002, il a reçu la médaille Jack Kilby du traitement du signal[4]. Il a particulièrement contribué à la mise en place d’une terminologie en traitement numérique du signal. Publications
Notes et références
Liens externes
|