Sous Louis XII, en 1499, il conquiert le duché de Milan et par l’occasion détruisit les moules du monument Sforza; il est nommé gouverneur de la ville après le 6 octobre jusqu'au [2], et reçoit le bâton de maréchal de France le . Il accompagne Louis XII à l'entrée solennelle que ce prince fait dans Gênes le .
Lieutenant-général en Dauphiné le . Il est nommé gouverneur de Lyon en 1507[3], puis commandant ou lieutenant en Bourgogne en octobre de la même année[4].
Après avoir implanté des rizières en Italie, il a le projet d'en établir dans le Comtat Venaissin, dans le sud de la France, où il avait acheté une ferme à une famille juive sur le territoire d'Entraigues-sur-la-Sorgue. Le , il acquit, de la Chambre Apostolique de Carpentras, cent saumées d'hermas et de marais sur le territoire d'Entraigues, puis le , il en obtint 200 de plus[5]. Des travaux d'aménagement de rizières sont réalisés mais le risque d'inondation et d'épidémie liée aux eaux stagnantes ont raison des efforts entrepris.
« Lorsqu'il se vit mourir, dit Brantôme, il fit mettre son épée toute nue près de lui, et la tint en lieu de croix et aussi que les diables lui voyant ainsi en la main, eussent peur. »
Il est inhumé en l’église San Nazarro de Milan, sous l’épitaphe qu’il avait composée lui-même : « Ici repose Jacques de Trivulce qui jamais auparavant ne s’était reposé ».
↑Les souverains de Milan, depuis les Visconti jusqu'aux Sforza étaient gibelins, c'est-à-dire partisans de l'empereur contre le pape.
↑Jean Duquesne (préf. Michel Antoine), Dictionnaire des gouverneurs de province : novembre 1315-février 1791, Paris, Christian, , 331 p. (ISBN978-2-864-96099-7, OCLC53216067)
↑Association des amis du Musée d'histoire militaire de Lyon et de sa région (Lyon, Rhône),, Les gouverneurs de Lyon, 1310-2010 : le gouvernement militaire territorial, Lyon/Lyon, Ed. Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 255 p. (ISBN978-2-84147-226-0 et 2841472264, OCLC758287729, lire en ligne)