En tant que journaliste, il travaille dans différents journaux, notamment Val-de-Marne Industries (1968-1984), Libération (1986-1991). Il est critique littéraire aux Inrockuptibles (1995-1998) puis, de 2012 à 2016, chroniqueur de théâtre au Canard enchaîné.
En 1977, il crée et anime la revue Le fou parle qui réunit jusqu’en 1984, au long de trente numéros, plus de six cents artistes graphiques et écrivains[3]. Il reçoit, en 1979, le grand prix de l’humour noir pour cette revue[4],[5],[6]. Cette revue d'art et d'humeur, éditée par André Balland[7],s'est voulue une "voix improbable, impolie, inattendue ,indécente, inactuelle, inquiète, insolente, interrogative, inutile..."
« LE FOU Parle... et il parle bien. C’est-à-dire : clairement et violemment, avec simplicité et dureté. Contre toutes les prisons, idéologiques et sociales, contre tous les murs de pierre froide, contre toutes les barrières, muselières, menottes. LE FOU crie et se débat. Dans une revue riche, belle, parfaitement présentée. »
— Jérôme Garcin, Les Nouvelles littéraires, 16 mars 1978
« La revue porte bien son nom. Il faut être assez fou, en effet, pour créer une revue folle de textes, d’art, de dessins, de révolte et de liberté, le tout sans aucune étiquette précise, sans préambules explicatifs. »
« On a le sentiment de respirer. Même quand ce qui nous est dit ou montré paraît plutôt oppressant. Mais à travers, l’air vif circule, un vent se lève. Revue d’art et d’humeur: c’est un programme. L’art en tant qu’aventure, prise de conscience, libération ; l’humeur, parce qu’il faut que ça sorte... Il arrive aussi que LE FOU vous parle d’une voix familière qui est, par surcroît, celle de la sagesse. »