Jacques Raoul de La Guibourgère
Jacques Raoul de La Guibourgère, né en à Nantes, mort le au château de L'Hermenault (Bas-Poitou), est un dignitaire français du XVIIe siècle, maire de Nantes en -, puis un ecclésiastique, successivement évêque de Saintes, de Maillezais et de La Rochelle. BiographieAscendanceJacques Raoul de La Guibourgère est issu d'une famille de la noblesse bretonne[Note 1] de la paroisse de Teillé[1], dans la région d'Ancenis, où elle possède le château de la Guibourgère. La famille Raoul remonte au début du XVe siècle avec un Jacques Raoul, attesté à Teillé en . Jacques Raoul est le fils de Guillaume Raoul, procureur syndic des États de Bretagne, président de la Chambre des comptes de Bretagne à Nantes (), et de Jeanne Simon[2] . Carrière laïque et familleIl est lui-même conseiller-clerc au parlement de Rennes, puis sénéchal de Nantes. Il devient maire de Nantes en . Il est installé le et son mandat est renouvelé le jusqu'au . Au début des années , il épouse Yvonne[Note 2] Charette (née en 1604), fille de René Charette, maire de Nantes en . De ce mariage, naîtront plusieurs enfants : Michel en [3], Guillaume, conseiller au Parlement[4], et en Jeanne épouse de René du Cambout[Note 3],[5]. Une arrière-petite-fille de Guillaume Raoul, héritière de la Guibourgère, épousera en Jean-Baptiste-Élie Camus de Pontcarré, seigneur de Viarmes[Note 4], intendant de Bretagne. Vie ecclésiastiqueDevenu veuf, il entre dans les ordres. En , son oncle résigne son évêché de Saintes en sa faveur avant de mourir le de la même année. Le , il devient évêque de Saintes, succédant à son oncle Michel et il est consacré par Philippe Cospéan, évêque de Nantes, le . En , il est transféré au siège de Maillezais, dont il est le dernier titulaire. Le , une bulle pontificale d'Innocent X déplace son siège épiscopal à La Rochelle dont il est nommé premier évêque, sur la recommandation de Vincent de Paul. Il s'attache à promouvoir un renouvellement du clergé, dans l'esprit du concile de Trente, créant un séminaire d'ordinants et instituant les conférences ecclésiastiques. Il meurt dans le château épiscopal de l'Hermenault et est inhumé dans l'église des Capucins de Fontenay-le-Comte. Son portrait est conservé à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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