Jacques Cariou naît le au bourg de Peumerit, en pays Bigouden (Finistère), dans une famille de militaires[2]. À l'état civil comme dans son dossier militaire, il s'appelle bien Jacques, et il n'a pas de deuxième prénom[3]. Quelques sources le prénomment Jean : selon Le Télégramme, il s'agit d'une erreur[4]. Il est le fils de Jacques Cariou et d'Antoinette Joséphine Hascoët[3].
Stockholm, 1912. Jacques Cariou avec Mignon dans le concours individuel de saut d'obstacles.Stockholm, 1912. L'équipe de France de saut d'obstacles. De gauche à droite : Dufour d'Astafort, Meyer, Cariou (avec Mignon) et Seigner (avec Cocotte).
En 1912, aux Jeux olympiques de Stockholm, il fait partie de l'équipe française d'équitation. Il a 41 ans. Cinq épreuves sont disputées, dans trois disciplines : • le dressage (individuel) ; • le saut d’obstacles (individuel et par équipe) ; • le concours complet (individuel et par équipe).
Le , Jacques Cariou, avec Mignon, termine 14e de l'épreuve de dressage : « Nous ne nous rendions pas encore compte, dit-il, de l'idéal du dressage pour les juges étrangers[8]. » Le lendemain, toujours avec Mignon, il décroche la médaille d'or dans l'épreuve individuelle de saut d'obstacles. Dans le concours complet individuel, avec Cocotte, il remporte la médaille de bronze[2].
Il dispute les épreuves par équipe aux côtés de Pierre Dufour d'Astafort, de Gaston Seigner et d'Ernest Meyer[9]. En saut d'obstacles, il est avec Mignon. Les Français obtiennent la médaille d'argent. En concours complet, Cariou est avec Cocotte. Les Français terminent quatrièmes[2].
À la fin de la guerre, il est versé au Service des fabrications de l'aéronautique, qui dépend du sous-secrétariat d'État de l'aéronautique et des transports aériens[12]. En 1920, il épouse Marie Bezançon, dont il a un fils[1]. Le , il est fait officier de la Légion d'honneur[13]. En 1926, il est nommé lieutenant-colonel[9]. À sa retraite, il s'établit à Boulogne-Billancourt. Il meurt à l'hôpital Sainte-Anne de Toulon[14], à 61 ans, le [15]. Ses obsèques ont lieu le en l'église Notre-Dame de Boulogne[16].
Palmarès
Stockholm, 1912. Jacques Cariou, avec Mignon, reçoit sa médaille d'or des mains du roi de Suède Gustave V.