Pierre Jonquères d'Oriola
Pierre Jonquères d'Oriola, né le à Corneilla-del-Vercol (département des Pyrénées-Orientales, France) et mort dans cette même ville le est le cavalier français le plus titré aux Jeux olympiques en saut d'obstacles. BiographieIl fut sélectionné à sept reprises aux Jeux olympiques, en 1948 (comme remplaçant), 1952, 1956, 1960, 1964, 1968, et 1972 (qu'il n'honora pas)[1]. Ses premières compétitions équestres remontent à l'âge de 12 ans, soit dès 1932. Il est alors interne au collège militaire de Sorèze, dans le Tarn, de 1935 à 1938[2]. Homme de terroir au franc-parler, ses démêlés avec la Fédération française d'équitation furent particulièrement fréquents[réf. nécessaire]. Il faut aussi noter qu'après son succès aux Jeux Olympiques de 1964 à Tokyo, il refusa de serrer la main de Maurice Herzog, en protestation contre l'interdiction par l'ancien gouvernement gaulliste faite aux sportifs favorables à l'Algérie française d'aller à ces JO deux ans après l'indépendance de l'Algérie[3][4]. Il jouait également au rugby, au poste de trois-quart aile. Après son parcours sportif, il resta viticulteur dans son village natal de Roussillon (province), en tant que descendant de propriétaires terriens originaires de cette région. Il a été candidat aux élections européennes de 1979 sur la liste Eurodroite du PFN (Parti des forces nouvelles), menée par Jean-Louis Tixier-Vignancour[réf. souhaitée], ainsi qu'aux élections législatives de 1981 dans la 5e circonscription de Paris comme suppléant de Pascal Gauchon[5]. Il a ensuite été membre du Front national[6]. Il meurt le 19 juillet 2011 dans sa résidence à Corneilla-del-Vercol, à l'âge de 91 ans[7]. Il était le cousin par alliance de l'escrimeur Christian d'Oriola. DistinctionsDécorations
Récompenses
Palmarès
Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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