Irma Andersson-Kottö

Irma Andersson-Kottö

Biographie

Naissance	1895
Décès	7 juillet 1985
Nationalité	suédoise
Formation	Université de Stockholm Université de Londres
Activité	Généticienne

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Irma Andersson-Kottö (1^er janvier 1895 - 7 juillet 1985) est une botaniste suédoise, principalement pour ses travaux sur la génétique des fougères[1].

Jeunesse et formation

Irma fait ses études et obtient son diplôme à l’Université de Stockholm. En 1919, elle contacte William Bateson et rejoint comme travailleur bénévole l’Institut Horticole John Innes[2](maintenant le John Innes Centre). Elle y devient étudiante[3]. De 1934 à 1938, elle réalise son doctorat à l’Université de Londres[4].

Carrière

Les travaux d’Irma Andersson-Kottö portent sur la génétique des fougères[5],[6]. Elle fut la première à utiliser un substrat de croissance à base d’agar pour l’étude des gamétophytes[7]. Ses travaux sur l’apomixie et la polyploïdie chez l'Asplenium scolopendrium ont apporté une meilleure compréhension de l’origine et le développement de l’alternance des générations, un concept clef en développement végétal[8].

Elle fut invitée à rejoindre en tant que membre honoraire la British Pteridological Society. Après ses travaux au Royaume-Uni, elle retourne en Suède et rejoint l’Institut Wenner-Gren à Stockholm[9]. Ses hypothèses sur la dominance de certains allèles chez les fougères[10] ont été récemment confirmés expérimentalement[11].

Références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Irma Andersson-Kottö » (voir la liste des auteurs).

1. Tom A. Ranker et Jennifer M. O. Geiger, « Population genetics », dans Biology and Evolution of Ferns and Lycophytes, Cambridge University Press, 2008 (ISBN 9780511541827, DOI 10.1017/cbo9780511541827.005, lire en ligne), p. 107–133
2. (en) Irma Andersson-Kottö, « A Genetical Investigation in Scolopendrium Vulgare », Hereditas, vol. 12, n^os 1-2,‎ 9 juillet 2010, p. 109–177 (DOI 10.1111/j.1601-5223.1929.tb02500.x, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)
3. (en) Sarah Wilmot, « J. B. S. Haldane: the John Innes years », Journal of Genetics, vol. 96, n^o 5,‎ 1^er novembre 2017, p. 815–826 (ISSN 0973-7731, DOI 10.1007/s12041-017-0830-7, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)
4. (en) « Graduates lists 1932-1934 » (consulté le 14 août 2019)
5. (en) Irma Andersson, « Note on Some Characters in Ferns Subject to Mendelian Inheritance », Hereditas, vol. 9, n^os 1-3,‎ 9 juillet 2010, p. 157–168 (DOI 10.1111/j.1601-5223.1927.tb03517.x, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)
6. Verdoorn, Frans, 1906-1984,, Manual of pteridology, M. Nijhoff, 1938, 639 p. (ISBN 978-94-017-6111-6 et 9401761116, OCLC 679032547, lire en ligne)
7. (en) Jennifer M. O. Geiger et Tom A. Ranker, « Population genetics », sur Biology and Evolution of Ferns and Lycophytes, juin 2008 (DOI 10.1017/cbo9780511541827.005, consulté le 14 août 2019)
8. (en) W. N. Steil, « Apogamy, apospory and parthenogenesis in the pteridophytes. II », The Botanical Review, vol. 17, n^o 2,‎ février 1951, p. 90–104 (ISSN 0006-8101 et 1874-9372, DOI 10.1007/BF02861787, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)
9. (en) « The british fern gazette » (consulté le 14 août 2019)
10. (en) Irma Andersson-Kottö, « Variegation in three species of ferns: Polystichum angulare, Lastraea atrata andScolopendrium vulgare », Zeitschrift für Induktive Abstammungs- und Vererbungslehre, vol. 56, n^o 1,‎ décembre 1930, p. 115–201 (ISSN 1617-4615 et 1617-4623, DOI 10.1007/BF01739802, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)
11. (en) J. Schneller et B. Liebst, « Patterns of variation of a common fern (Athyrium filix-femina; Woodsiaceae): population structure along and between altitudinal gradients », American Journal of Botany, vol. 94, n^o 6,‎ 1^er juin 2007, p. 965–971 (ISSN 0002-9122 et 1537-2197, DOI 10.3732/ajb.94.6.965, lire en ligne, consulté le 14 août 2019)