Irakli Kobakhidze
Irakli Kobakhidze (en géorgien : ირაკლი კობახიძე)[2], né le à Tbilissi, est un homme politique géorgien. Il est président du Parlement de Géorgie de 2016 à 2019 et Premier ministre depuis le . BiographieÉtudesAprès ses études de droit à l’université d'État de Tbilissi de 1995 à 2000, il obtient son master en 2002 et son doctorat en 2006 à l’université Heinrich Heine de Düsseldorf[3]. Carrière professionnelleIl est d’abord professeur adjoint à la faculté de droit de l’université d’État de Tbilissi de à , puis professeur associé à l’université du Caucase[4] de à , avant de devenir professeur associé à l’université d’État de Tbilissi. En parallèle il œuvre pour différentes organisations internationales, au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) de à (administration territoriale), à l’organisation non gouvernementale Open Society Georgia[5] de à (Droits de l’homme et État de droit). Carrière politiqueEn , il est nommé secrétaire général exécutif du Parti Rêve géorgien fondé par Bidzina Ivanichvili[6]. Après les élections législatives, remportées par le Rêve géorgien, il est élu président du Parlement le [7], avec 118 voix contre 3[2]. Le , à la suite de violentes émeutes provoquées par le discours à la tribune du Parlement du député du Parti communiste russe Sergueï Gavrilov, il remet sa démission[8]. Président du parti majoritaire Rêve géorgien à partir de 2021, il devient Premier ministre le en succédant à Irakli Garibachvili, qui lui-même lui succède à la tête du parti. Le , le Premier ministre Irakli Kobakhidze annonce le retour du projet de loi controversé sur les agents de l'étranger, abandonné par le précédent gouvernement en mars 2023 à la suite de manifestations massives[9],[10]. Le terme « agent de l’étranger » a ainsi été supprimé et remplacé par « organisation servant les intérêts d’une puissance étrangère ». De nouvelles manifestations éclatent en opposition à cette loi à partir du 15 avril suivant[11]. La présidente Salomé Zourabichvili dénonce à nouveau une tentative du gouvernement et du parti Rêve géorgien de compromettre le processus d'adhésion de la Géorgie à l'Union européenne au profit de l'influence russe, et annonce qu'elle utilisera son droit de véto[12]. Références
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