Irène Kälin
Irène Kälin, née le à Lenzbourg (originaire d'Einsiedeln), est une personnalité politique suisse, membre des Verts. Elle est députée du canton d'Argovie au Conseil national depuis et le préside en 2021-2022. BiographieIrène Kälin naît le à Lenzbourg, dans le canton d'Argovie. Elle est originaire d'Einsiedeln, dans le canton de Schwytz[1]. Elle est fille unique, issue d'une famille de gauche[2]. Elle grandit à Lenzbourg[3] et achève sa maturité au gymnase Leonhard à Bâle en 2007. Elle étudie ensuite la science des religions et de l'islam à l'Université de Zurich, où elle obtient son bachelor en 2013. Elle effectue ensuite un master en cultures des religions à l'Université de Berne ; son mémoire porte sur la reconnaissance étatique de l'islam[4]. Elle est secrétaire du syndicat Unia argovien à partir de 2015, puis présidente d'ArbeitAargau, la faîtière des syndicats du canton. Elle a un fils en 2018 d'une relation avec le journaliste Werner De Schepper, corédacteur en chef de la Schweizer Illustrierte jusqu'en 2022[5]. Irène Kälin prend son enfant avec elle lors de sessions parlementaires pour pouvoir l'allaiter, ce qui donne lieu à une polémique[2],[6],[7]. Elle habite un temps à Oberflachs avec Werner De Schepper, puis à Aarau après leur séparation[8]. Parcours politiqueElle est élue en 2010 au Grand Conseil argovien, où elle est notamment membre de la commission de gestion. Elle y préside également son groupe. De 2012 à 2014, elle l'un des quatre vice-présidents des Verts suisses[9],[10]. Aux élections fédérales de 2015, elle est tête de liste pour son parti, mais se voit devancée par Jonas Fricker de 2 500 voix[11]. Lorsque ce dernier démissionne en 2017 à la suite d'une comparaison entre le transport de porcs vers l'abattoir et la déportation des Juifs vers Auschwitz, elle le remplace au Conseil national[12]. Elle y siège à la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) jusqu'en , puis à la Commission des institutions politiques (CIP)[1]. Après avoir été élue deuxième vice-présidente du Conseil national pour l'année 2019-2020, puis première vice-présidente pour 2020-2021, elle succède le à l'UDC Andreas Aebi à la présidence de la Chambre basse du Parlement par 151 voix sur 166. Elle est la deuxième Verte à occuper cette fonction après Maya Graf en 2012-2013[12]. Elle est réélue en 2023, mais ne parvient pas à accéder au Conseil des États[13]. Positionnement politiqueElle défend la reconnaissance étatique de l'islam. Elle est aussi antinucléaire[4]. Notes et références
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