Marianne Binder-Keller
Marianne Binder-Keller, née le à Zurich (originaire d'Untersiggenthal, de Baden et de Baldingen), est une personnalité politique suisse, membre du Centre. Elle est députée du canton d'Argovie au Conseil national à partir de , puis au Conseil des États depuis . BiographieMarianne Binder-Keller naît Marianne Keller le à Zurich. Elle est originaire de trois communes du canton d'Argovie, Untersiggenthal, Baden et Baldingen[1]. Sa mère, Rosemarie Keller (de), est écrivaine[2]. Son père, Anton Keller, était enseignant d'allemand et d'histoire au gymnase de Baden et conseiller national démocrate-chrétien de 1979 à 1995[1],[3]. Elle grandit à Baden et Untersiggenthal avec ses trois frères cadets[3],[4]. Elle a une formation d'institutrice et a travaillé comme journaliste pour la télévision publique suisse alémanique Schweizer Fernsehen et pour la chaîne de télévision régionale Tele M1[5]. Elle est mariée depuis 1982 à Andreas Binder, avocat, ancien député au Grand Conseil du canton d'Argovie[3] et fils du conseiller national et conseiller aux États Julius Binder (de)[6]. Ils ont deux enfants[4], dont Simon Binder, président du Centre du district de Baden et membre du Conseil des habitants (législatif) de Baden[2]. Parcours politiqueD'abord responsable de la communication du Parti démocrate-chrétien (PDC) de 2006 à 2013[4],[7], elle est élue le au Grand Conseil du canton d'Argovie. Elle y siège du au [8],[6],[9],[10]. Elle est candidate au Conseil national en octobre 2015, mais n'est pas élue même si elle arrive en première position des candidats non élus de son parti. Le , elle est élue présidente du PDC du canton d'Argovie. Elle succède à Markus Zemp à ce poste[10]. En octobre 2019, elle se présente tant pour le Conseil national que pour le Conseil des États[4]. Elle est élue au Conseil national, mais échoue à décrocher un siège à la Chambre haute, terminant troisième du second tour, nettement derrière le libéral-radical Thierry Burkart et l'UDC Hansjörg Knecht[11]. Elle est membre de la Commission des institutions politiques (CIP) et de la Commission de gestion (CdG)[1]. Elle crée la surprise en étant élue au Conseil des États au second tour en novembre 2023, s'imposant avec un écart de 5 000 voix (84 431 contre 79 429) face à l'UDC Benjamin Giezendanner. Celui-ci ne parvient donc pas à conserver le siège de son parti à la Chambre haute du Parlement, occupé jusque-là par Hansjörg Knecht[12]. Bénéficiant du soutien de la gauche (fortement mobilisée, comme en témoigne le haut taux de participation de 38 %), des Vert'libéraux et des évangéliques tandis que son adversaire avait l'appui du Parti libéral-radical, elle l'emporte principalement grâce aux villes et aux agglomérations et à l'effet femmes[12]. Elle est membre de la CIP, de la CdG et de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[1]. Positionnement politiqueElle défend des valeurs clairement de droite[6] et se dit conservatrice sur le plan des valeurs[7], mais elle soutient notamment le partenariat enregistré et le mariage entre personnes de même sexe[4]. Notes et références
Liens externes
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