Institut de la statistique de la Polynésie françaiseInstitut de la statistique de la Polynésie française
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L’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) est un établissement public territorial à caractère administratif (EPA) placé sous tutelle du ministre de l’Économie du gouvernement de la Polynésie française. Les compétences et champs d’action de l’ISPF sont proches de celles dévolues à un organisme national de statistiques. HistoireLe , l’Assemblée territoriale de la Polynésie française crée l’Institut Territorial de la Statistique (ITS). Les analyses et les études ne démarrent réellement qu’en à la suite du transfert de la compétence statistique au territoire (sauf en matière de recensement). L’institut devient l'ITSTAT en avant de devenir l’ISPF en (l'Institut de la Statistique de la Polynésie française). Localisation géographique● De 1980 à 1983 : Fare Ute au Port autonome et Affaires économiques de Papeete. ● De 1983 à 2001 : immeuble Donald, rue Jeanne d’Arc à Papeete. ● Depuis 2001 : immeuble Uupa, rue Edouard Ahnne à Papeete. Logo et identité visuelleL’institut a connu trois logos. Le premier logo souligne le nom de l'institut ITSTAT de 1983 à 1999. Il comporte une pirogue, élément qui sera présent sur tous les logos de l’institut. Le logo change une première fois, en même temps que le nom de l’institut en 1999. Il est ensuite actualisé en 2012 à l’occasion des 30 ans de l’ISPF. Les 40 ans de l’ISPFEn 2020, l’ISPF a fêté ses 40 ans. Pour l’occasion, deux journées portes ouvertes ont été organisées en juin 2021 (reportées en raison de la Covid-19). Cet événement, consacré à l’accueil du public, a permis de partager 6 présentations sur différents thèmes d’actualité :
En plus des présentations, 6 stands ont été animés :
Activités principalesL’ISPF produit, récolte, analyse et diffuse des données statistiques en Polynésie française[1]. Collecter et produire des données : effectuer des recensements de la population et des logements. Mener régulièrement des enquêtes auprès des entreprises et ménages polynésiens, des touristes internationaux et observer les prix de détail. Administrer des répertoires sur les personnes et des fichiers sur les entreprises (numéros TAHITI[2] : numéro d’identification des entreprises, état civil[3], NIR : Numéro d’Identification au Répertoire). Conseiller et proposer un service personnalisé en fournissant aux utilisateurs des prestations adaptées à leurs besoins : exploitation informatique, réalisation d’enquêtes, élaboration de questionnaires, conception de plans de sondage, organisation de collecte ou analyse de résultats. Analyser et diffuser l'information, à partir de données collectées et d’autres sources administratives, pour la rendre compréhensible et directement utilisable. L'ISPF réalise ainsi un suivi régulier des évolutions conjoncturelles, élabore les comptes économiques du territoire et effectue des études économiques, démographiques et sociales afin d'éclairer les décideurs tant institutionnels que privés. Les enquêtes
Les indices et index
Les index hybrides sont des combinaisons linéaires des indices et index élémentaires, c'est-à-dire que chaque index hybride est une somme d'indice et d'index pondérés pour représenter une activité. Ils permettent de revaloriser les marchés pour lesquels ils ont été créés. Le recensementLe recensement de la population est la plus grande enquête déployée sur le territoire, placé sous la tutelle de l’État, il relève des compétences de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) qui le réalise conjointement avec l’ISPF. La totalité des ménages polynésiens est interrogée sur leur composition, leur logement et leur mode de vie afin d’obtenir une image exhaustive de la population. Les pouvoirs publics et les collectivités utilisent les résultats du recensement pour déterminer les besoins dans différents domaines :
L’enquête nécessite de nombreux moyens humains et financiers notamment à cause de la répartition géographique des îles. Elle est confidentielle et obligatoire. Les recensements en Polynésie française ont eu lieu en 1983, 1988, 1996, et depuis 2002 se déroulent tous les cinq ans (2002, 2007, 2012 et 2017). OrganisationConseil d'administrationL'ISPF est administré par un conseil d'administration de 8 membres, présidé par le ministre de l’Économie et composé :
DirectionUne convention entre le Pays et l’INSEE prévoit que le poste de directeur soit occupé par un cadre de l’INSEE, ce qui contribue à une indépendance professionnelle, indispensable à la crédibilité des statistiques produites. L’INSEE propose un ou deux candidats lorsque le poste se libère. Le candidat retenu est nommé en Conseil des Ministres, après avis du Conseil d’administration de l’Institut, pour 2 ans renouvelable 1 fois. Le directeur est l’ordonnateur des recettes et dépenses, il propose le programme de travail au Conseil d’administration et organise sa mise en application. Il est assisté du directeur adjoint qui est nommé par le Conseil d’administration, du conseiller technique détaché par l’INSEE auprès de l'établissement et de la secrétaire de Direction. Liste des directeurs qui se sont succédé : ● Gérard BAUDCHON (nommé le 01.08.1980) ; ● Charles DURAND (nommé le 22.09.1989) ; ● Daniel HUART (nommé le 19.11.1992) ; ● Nicole LEVESQUES (nommée le 06.11.1995 et le 22.04.1999) ; ● Bertrand ODDO (nommé le 01.03.2002) ; ● Serge CONTOUR (nommé le 04.06.2004) ; ● Hervé BACHERE (nommé le 21.07.2008) ; ● Stephan CHALLIER (nommé le 01.09.2011) ; ● Fabien BREUILH (nommé le 01.09.2015) ; ● Nicolas PRUD’HOMME (nommé le 01.05.2019); ● Nadine JOURDAN (nommé le 01.05.2023. RessourcesEffectif : au 31 août 2023, l’ISPF dispose d’un effectif de 44 postes budgétaires occupés :
Subvention d'exploitation reçue en 2020 de la Polynésie française : 426 790 000 CFP. Une ouverture internationaleDans l'ensemble de ses travaux, l'ISPF respecte des normes internationales : de la simple information chiffrée à la concertation méthodologique, des échanges fructueux s'opèrent régulièrement entre l'ISPF et les autres instituts de statistique. L'ISPF entretient des liens étroits avec ses homologues de France métropolitaine, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna : conseils techniques et missions d'expertise permettent d'échanger expérience et savoir-faire. Ce partage de publications et d'informations économiques enrichit les documentations et les bases de données. Membre associé du réseau des statisticiens de la Communauté du Pacifique, l'ISPF entretient des relations privilégiées avec les offices statistiques de la zone. Des programmes d'échanges d'informations, facilités par les nouveaux moyens de communication, permettent de diffuser et recevoir des statistiques sur la zone. Membre associé de la Commission Économique et Sociale pour l'Asie et le Pacifique (ESCAP)[4], organe coordonnateur des activités des Nations unies dans ce domaine, l'ISPF participe aux conférences internationales et bénéficie ainsi des dernières avancées méthodologiques. L’Institut est également informé des nouvelles normes préconisées par les organisations spécialisées (Bureau International du Travail, Organisation Mondiale du Tourisme, de la Santé, de l'Agriculture,...) et reçoit, dans le cadre d'échanges de publications, des informations statistiques régulières sur cette grande région. Les partenariatsLe projet CEROM (Comptes économiques rapides pour l’Outre-Mer), signé en 2004, est constitué d’un partenariat entre :
Cette collaboration vise une amélioration de l’information économique et de la capacité d’analyse macro-économique des collectivités territoriales d’Outre-Mer, la construction d’un réseau d’échanges de bonnes pratiques et de comparaisons de méthodes entre les parties ainsi que le renforcement de la qualité du système d’information économique. La collaboration entre l’ISPF et l’Institut National d’Etudes Démographiques vise à promouvoir et à réaliser des travaux communs de formation et de recherche en démographie. Le datalab est une interface de collaboration autour de la donnée et de son utilisation au sein de l’Administration polynésienne et des acteurs privés, initié par la Direction de la modernisation et des réformes de l’Administration (DMRA) et l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF). Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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