L’iceve-maci est aussi appelé icheve (iceve au Nigeria), utse, utser, utseu[1]. Il est parfois aussi désigné par l’ethnonyme bacheve, bechere, ou becheve.
Utilisation
En 1990 le nombre total de locuteurs a été estimé à 12 000[1] :
Il est utilisé par tous, et au Cameroun, certains de ses locuteurs utilisent aussi le pidgin camerounais, l'evant et le denya, ce dernier étant parlé plus particulièrement par les hommes âgés, et il est utilisé comme langue seconde par les locuteurs de l'iyive. Au Nigeria, une partie de ses locuteurs parle aussi le pidgin nigérian[1].
Il existe deux dialectes : l'icheve (également nommé bacheve, bechere, becheve, ocebe, ochebe, ocheve; nommé ceve au Nigeria, et aussi : baceve, bacheve, bechere, becheve, beheve, iceve, icheve, oceve, ochebe, ocheve) et l'oliti (aussi : akwaya motom, ici, ihekwot, kwaya, maci, matchi, motomo, olit, olithi, oliti-akwaya ; nommé maci au Nigeria, et aussi : kwaya, matchi, motom, motomo, olit, olithi, oliti, oliti-akwaya), ayant une similarité lexicale de 80 % entre eux[1].
Écriture
Un alphabet et une orthographe utilisant l’alphabet latin ont été développés pour l’écriture de l’iceve-maci.
[Alum et al. 2017] (en + bec) Austin Alum, Kathy Cummins, Amos Motom, Napoleon Ondafi et Cletus Owanda, Va, Sayegh Iceve! (Come on, Let’s Read Iceve!)= [« Allez, lisons l'Iceve ! »], Yaoundé, SIL International, (lire en ligne)
[Blench 2016] (en) Roger M. Blench, The Tivoid languages: Classification and Comparative Word List (Ébauche pour revue), , 16 p. (lire en ligne)