Hylochoerus meinertzhageniHylochoerus · Hylochère Hylochoerus meinertzhageni
Harde d'hylochères.
Hylochoerus meinertzhageni, l'Hylochère, unique représentant du genre Hylochoerus, est une espèce de mammifères de la sous-famille des Suinae. SystématiqueLe genre Hylochoerus et l'espèce Hylochoerus meinertzhageni ont été décrits en 1904 par le mammalogiste britannique Oldfield Thomas (1858-1929)[1],[2]. Liste des sous-espècesSelon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (30 novembre 2022)[1] :
Description
Reproduction
Les naissances s'étalent de janvier à août, avant la saison des pluies. Avant la mise bas, les femelles quittent le groupe et construisent un nid pour leurs nouveau-nés. Une semaine seulement après la naissance, la femelle rejoint son groupe accompagnée de sa portée. Les jeunes peuvent ainsi être élevés et protégés par l'ensemble de la troupe. Écologie et comportementL'Hylochère est une créature craintive et difficile à observer. Les données sur son comportement en milieu sauvage restent rares. On note toutefois qu'ils sont de mœurs nocturnes et vivent en groupe de six à quatorze individus sous la dominance d'un mâle. Les jeunes mâles forment des groupes satellites de célibataires. Ces animaux peuvent parcourir un territoire de 8 à 12 km par jour. Distribution géographiqueDe la Guinée au Ghana ; de l'est du Nigeria jusqu'au Kenya et au nord de la Tanzanie ; sud-ouest de l'Éthiopie. StatutL'Hylochère doit faire face à une chasse importante et à une réduction continue de son habitat. Cependant, la taille de la population ne semble pas diminuer. La sous-espèce Hylochoerus meinertzhageni ivoriensis est inscrite par l’UICN comme espèce vulnérable. Au Gabon, l'hylochère est une espèce intégralement protégée (voir article 92 du code forestier du Gabon et annexe 1 du décret 164/PR/MEF du 19 janvier 2011 relatif au classement et aux latitudes d’abattage des espèces animales). ÉtymologieSon épithète spécifique, meinertzhageni, lui a été donnée en l'honneur de l'officier et ornithologue britannique Richard Meinertzhagen (1878-1967) qui avait entendu parler de cette espèce et qui a fini par en obtenir des spécimens provenant du mont Kenya[2]. Publication originale
Notes et référencesLiens externes
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