Outre leur histologie, H. Saint Girons a également étudié la thermorégulation chez les sphénodons dans des populations sauvages en Nouvelle-Zélande et leur cycle reproducteur[5].
La carrière d'Hubert Saint Girons est étroitement liée à celle de Marie-Charlotte Saint Girons, chacun participant aux recherches de l’autre et nombre de leurs travaux sont cosignés. Étudiants à Rennes dans les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, ils s’y sont mariés en 1945. Pendant les cinquante années suivantes, ils ont partagé un laboratoire, tout d’abord à Paris, au Laboratoire d’évolution des êtres organisés, Boulevard Raspail, sous la direction de Pierre-Paul Grassé, puis au Laboratoire d’écologie du Muséum national d'histoire naturelle de Brunoy, mais ils travaillent en extérieur six mois de l’année, entre deux périodes d’hibernation des sujets de leurs études, grâce aux terrariums installés dans le parc de la maison familiale de Bohallard, dans la Loire-Atlantique. En 1969, ils quittent Brunoy. Hubert reprend le laboratoire de l’histologiste Manfred Gabe, Boulevard Raspail.
Le couple Saint Girons participe en 1989 au 1er Congrès mondial d'Herpétologie tenu à l'Université du Kent à Canterbury (Grande-Bretagne)[5].
Quelques publications
Saint Girons, H. ; Saint Girons, M. C. 1956 : Cycle d’activité et thermorégulation chez les reptiles (lézards et serpents). Vie & Milieu 7: 133 – 226.
Manfred Gabe et Hubert Saint Girons, Contribution à la morphologie comparée du cloaque et des glandes épidermoïdes de la région cloacale chez les Lépidosauriens, Paris, Muséum national d'Histoire naturelle, coll. « Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle, Nouvelle série / Série A – Zoologie » (no 33, fasc. 4), , 143 p. (ISSN0078-9747, présentation en ligne)
Manfred Gabe et Hubert Saint Girons, « Données histologiques sur le tégument et les glandes épidermoïdes céphaliques des Lépidosauriens », Acta Anatomica, Basel, S. Karger AG, vol. 67, no 4, , p. 571-594 (ISSN0001-5180, DOI10.1159/000143006, résumé)
Manfred Gabe et Hubert Saint Girons, « Contribution à l'histologie des glandes nasales externes de Sphenodon punctatus Gray (Reptilia, Rhynchocephalia) », Acta Anatomica, Basel, S. Karger AG, vol. 84, no 3, , p. 452-464 (ISSN0001-5180, DOI10.1159/000143951, résumé)
↑ a et bIvan Ineich, « Analyse d’ouvrage : Tuatara – Biology and conservation of a venerable survivor, par Alison Cree, 2014 », Bulletin de la Société Herpétologique de France, Paris, Société Herpétologique de France, vol. 160, , p. 107-112 (ISSN0754-9962, lire en ligne).