Hubert Lucot est le fils du réalisateur René Lucot.
Il compose ses premiers poèmes quand il a une vingtaine d'années : Crin (1959-1961), jac Regrouper (1966, paru dans la revue Le Nouveau commerce), tandis qu'il est directeur éditorial chez Quillet et Hachette. C'est dans cette dernière maison qu'il publie l'essai Le Sport : faut-il des surhommes ? en 1967[4].
Il fréquente Jean-Edern Hallier et la revue Tel quel, publie chez Orange Export Ltd. Il est auteur en 1970 du Grand Graphe, livre d'une seule page de près de 3 mètres sur 5[4], qui ajoute au déroulé abstrait de l'écrit le mouvement féroce et fécond d'un graphe. Cette œuvre majeure orna en 1990 le plafond de la station de métro parisienne Champs-Élysées - Clemenceau.
Il signe ensuite chez P.O.L, chez qui il publie en 1981Phanées les nuées[4].
Après la mort de sa femme Anne-Marie (A.M.) d'un cancer en 2010, il entame un cycle intitulé « Le cancer et la mort », débuté par Je vais, je vis (2013) et conclu posthumément par A mon tour[4].
Un numéro de la revue Faire-Part a permis de faire le point sur cet écrivain majeur qui, jusqu'au Centre de la France (P.O.L. 2006) n'était lu que par les poètes[5].