Hervé Lemonnier commence sa carrière en sport automobile en s’engageant au Rallye de la Côte Fleurie en 1966 avec son père Gilbert, un paysanlivarotais qui lui a transmis le virus. À partir de 1969, il commence à cacher son nom de famille en participant à des compétitions sous le pseudonyme « Knapick », notamment le Rallye du Maine près de chez lui. Étant à l'époque concessionnaire de machines agricoles, il choisit la marque de remorques Knapick comme sobriquet, pour cacher à ses clients qu'il faisait partie de ces « fous de course automobile » à ses heures perdues[1],[2]. L'homme d'affaires normand s'est ensuite installé en Bretagne pour fonder une concession DAF Trucks à Noyal-sur-Vilaine, près de Rennes. En 1971, il remporte le Rallye de la Côte Fleurie dans la catégorie « National » avec son copilote J-C. Hervieu, au volant d’une Renault 8 Gordini R1135, puis au classement général en 1995, avec Karine Bauge, sur BMW M3 E30. En 1977, alors qu’il est 5e du Championnat de France des rallyes, il participe au Tour de l'Île de la Réunion. À cette époque-là, il n'y avait pas encore toute la technologie actuelle qui permet de connaître tous les classements en temps réel. Un journaliste vient alors le voir et lui dit qu’il est le plus rapide, ce qu’il n'aurais jamais imaginé. Knapick remporte finalement l'épreuve avec une voiture bien moins puissante que celles des autres.
En 2016, Hervé Lemonnier fête ses 50 ans dans la course automobile. Ses deux filles, Marie-Laure Lemonnier-Peu (mariée au Champion de France de Rallycross 2011 Samuel Peu) et Anne-Sophie de Ganay (née Lemmonier), sont également devenues des pilotes de rallycross et de course sur glace à succès. Le pilote de rallye français Xavier Lemonnier est son neveu.