Herbert Feis naît à New York et grandit dans le Lower East Side. Ses parents, Louis Feis et Louise Waterman Feis, sont des immigrants français, aux origines judéo-alsaciennes, venus aux États-Unis à la fin du XIXe siècle.
Il est diplômé de Harvard, docteur en 1921[2]. Il épouse la petite-fille du 20e président des États-Unis James A. Garfield[3] qui est à la présidence quelques mois en 1881, se faisant assassiner le de cette même année.
Il poursuit en parallèle une carrière d'historien, publiant sur l'histoire diplomatique américaine contemporaine. son ouvrage Between War and Peace: The Potsdam Conference, prix Pulitzer d'histoire en 1961, retrace l'histoire de la Conférence de Potsdam.
Le Herbert Feis Award, est décerné chaque année depuis 1984 par l'American Historical Association. Il a pour objectif de reconnaître l'apport des travaux récents réalisés par des acteurs de la public history, ou par des chercheurs indépendants[4].
Publications
(en) Herbert Feis, The Settlement of Wage Disputes, (lire en ligne)
(en) Herbert Feis, Europe, the world's banker, 1870-1914 : an account of European foreign investment and the connection of world finance with diplomacy before the war, Yale University Press, (lire en ligne)
(en) Herbert Feis, 1933 : Characters in Crisis, Little, Brown, (lire en ligne)
(en) Herbert Feis, From trust to terror : the onset of the cold war, 1945-1950, Norton, (lire en ligne)
Bibliographie
(en) Dennis Yergler, Herbert Feis, Wilsonian internationalism, and America's technological-democracy, P. Lang, , 288 p. (ISBN978-0-8204-2078-3, lire en ligne)
Références
↑(en) « Herbert Feis », sur pulitzer.org (consulté le )
↑ a et b(en-US) Gaddis Smith, « A history of the cold war by a “shackled historian” », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑« Herbert Feis », American Authors by Answers.com, sur American Authors by Answers.com, Answers.com,