Pendant la Première Guerre mondiale, Henriette Charasson rejoint l'Action française[3]. Elle écrit pour La Croix et dans L'Action française à plusieurs reprises sous le pseudonyme d’Orion[4] ce qui accroît sa notoriété dans les cercles intellectuels et masculins du nationalisme[5]. La découverte de la pensée de Charles Maurras est comme une révélation pour elle : « Pour moi, je le répète, la rencontre des ouvrages de Charles Maurras, qui n'est pas croyant, a été mon premier pas sur le chemin de Damas »[5]. Son union avec René Johannet l'amène à se convertir au catholicisme en 1920[6]. Après la condamnation de l'Action française par la papauté en 1926, Henriette Charasson se détourne du mouvement de Charles Maurras[6].
Elle chante les joies du foyer, l'enfance, la foi du charbonnier en versets souples, inégaux, parfois rimes ou assonances :
« Et pendant que je puis encore parler sur terre avec une voix humaine
Laissez que je Vous dise merci, merci, mon Dieu, d'avoir été ce chaînon
dans votre chaîne. » Henriette Charasson, Le sacrifice du soir: 1947-1953, Flammarion (réédition numérique), 1er janvier 1954
↑Jacques Prévotat, « Les milieux catholiques d’Action française », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 157–172
↑ a et bBruno Dumons, « L’Action française au féminin : Réseaux et figures de militantes au début du XXe siècle », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 229–241
Liens externes
Jean Rousselot. Dictionnaire de la poésie francaise contemporaine 1968, Auge, Guillon, Hollier -Larousse, Mooreau et Cie.-Librairie Larousse, Paris