Henri de Pouilly
Henri de Pouilly, né le à Bruxelles et décédé le à Reims[1], est un général français, commandant du corps d'armée d'Oran en 1960-1961. BiographieÉlève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr entre 1923 et 1925, il sort dans la cavalerie[2]. Il étudie ensuite à l'école supérieure de guerre[3]. Lors de la bataille de France, il est capturé le mais il s'évade dès le . Il gagne l'Afrique du Nord où il commande le 1er groupe d'escadrons du 2e régiment de chasseurs d'Afrique en 1943. En 1944, il est nommé chef d'état-major de la 1re division blindée[2]. En 1951, il est mis à la disposition du haut-commissaire de France en Indochine[3] puis rejoint l'état-major particulier du ministre de la Défense nationale René Pleven en [2]. En 1956, au début de la guerre d'Algérie, il arrive à la tête du secteur autonome de Tébessa[3]. Nommé général de brigade le , il prend en mai le commandement de la 20e division d'infanterie, sur la subdivision de Médéa[2]. Il devient d'ailleurs préfet du département après la crise de mai 1958[4]. Promu général de division le , il reçoit en le commandement du corps d'armée d'Oran[2]. Il est nommé général de corps d'armée peu après. Il reste fidèle au gouvernement de la République pendant le putsch des généraux déclenché le [3]. Replié à Tlemcen sur ordre du ministre Louis Joxe, il se rend à Alger pour rencontrer le général putschiste Maurice Challe. Ce dernier le fait alors arrêter[5]. Il est nommé inspecteur de l'Arme blindée et cavalerie en [6]. Fin , il est mis en disponibilité sur sa demande. Il est placé en deuxième section des officiers généraux le [7]. Il déclare lors du procès du général Salan[8],[9] : « Monsieur le président, j’ai choisi une direction tout à fait différente de celle du général Salan ; j’ai choisi la discipline ; mais choisissant la discipline, j’ai également choisi de partager avec mes concitoyens et la nation française la honte d’un abandon. Pour ceux qui n’ont pas pu supporter cette honte, peut-être l’histoire dira-t-elle que leur crime est moins grand que le nôtre. » DistinctionsNotes et références
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