Considérée depuis le comme partie intégrante du territoire français, l'Algérie fut organisée administrativement de la même manière que la métropole. C'est ainsi que pendant une centaine d'années, la ville de Médéa, fut une sous-préfecture du département d'Alger, et ce jusqu'au 20 mai 1957. À cette date ledit département est amputé de sa partie méridionale, afin de répondre à l'accroissement important de la population algérienne au cours des années écoulées.
Le département de Médéa fut donc créé à cette date, et couvrait une superficie de 50 331 km2 sur laquelle résidaient 621 013 habitants.
En 1958, un arrondissement supplémentaire lui est rattaché, celui de Djelfa, constitué du territoire de la commune mixte éponyme [1], et les arrondissements d'Aumale, de Bou-Saäda et de Tablat en sont distraits pour constituer l'éphémère département d'Aumale[2].
Le département de Médéa fut maintenu après l'indépendance de l'Algérie, et devint la Wilaya de Médéa en 1968.