Henri de Pontevès-Gien
Henri Jean Baptiste de Pontevès-Gien, comte de Pontevès-Gien, né le à Aix-en-Provence et mort le ou le [1] à bord de l'Illustre au large de Fort-Royal de la Martinique, est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. BiographieOrigines et familleHenri de Pontevès est le fils d’Elzéar de Pontevès, marquis de Pontevès-Gien (1689-1755), brigadier des armées navales, et de Claire Baptistine Antoinette de Monyer-Châteaudeuil. Il descend par son père de la famille de Pontevès, dont plusieurs membres se sont illustrés dans la Marine. Carrière dans la Marine royaleIl entre de bonne heure dans la marine royale. Il intègre une compagne de gardes de la Marine le . Sous-brigadier le , il est embarqué sur le vaisseau de 60 canons Le Fier et prend part à la bataille de Minorque au début de la guerre de Sept Ans contre l’escadre du vice-amiral Byng () puis à la prise du fort Saint-Philippe le . Il connaît une ascension rapide puisqu'il est promu enseigne de vaisseau le et lieutenant d’une compagnie franche le . Affecté à l’une des batteries de l’anse de Sablettes, contribue à la défense des frégates la Pléiade, de 32 canons, et l’Oiseau, de 26 canons, contre une division de la flotte de l’amiral anglais Edward Boscawen (). Il reçoit un brevet de lieutenant de vaisseau le . Il reste dans la Marine une fois la paix revenue. Il est nommé capitaine-lieutenant en 1er du second bataillon du régiment du Havre le puis aide-major de la brigade du Havre le , aide-major de la Marine à Brest le et aide-major de l’escadre de Brest de 1775 à 1777. Il sert en escadres d’évolutions à bord de la frégate de 32 canons l’Oiseau en 1775 et du vaisseau de 74 canons l'Intrépide en 1776. Commandant la frégate de 32 canons La Résolue dans la division navale du chef d’escadre comte de Vaudreuil, il participe à la prise de Saint-Louis du Sénégal (), puis enlève et détruit les établissements anglais de Gambie, de Sierra Leone et de la Côte de l'Or (-). Après avoir pris le fort James, il pille tous les comptoirs anglais sur les deux rives de la Gambie, s'empare du fort de l'île de Tasso, détruit l'établissement de l'île de Los et de l'île de Bense, le fort d'Apollonie, celui de Succondée, etc. Il prend dans cette campagne 14 bâtiments, 96 pièces de canon et fait de nombreux prisonniers. Il reçoit une commission de capitaine de vaisseau le et rejoint ensuite le théâtre d’opérations américain au sein de la flotte placée sous les ordres du comte de Guichen. Il prend part aux trois combats de la Dominique (, 15 et ), contre la flotte britannique de l'amiral Rodney. Il participe, sur la Résolue, à la bataille de la Grenade, dans les Petites Antilles, le , bataille entre la flotte britannique de l’amiral Byron et la flotte française du comte d’Estaing. Il est promu major du Corps royal d’infanterie de la Marine le , major de la Marine et des armées navales le . Membre fondateur de la Société des Cincinnati de France le , il est nommé membre adjoint de l’Académie de Marine en 1785[2] et promu Major général de la Marine et des armées navales le . Commandant à partir du le vaisseau L’Illustre (74) et la station navale des îles du Vent, Pontevès-Gien meurt d'une fièvre épidémique à la Martinique, à bord de son bâtiment, le , en rade de Fort-Royal. Mariage et descendanceIl avait épousé Claude-Marie-Thérèse-Perrine Bigot de Morogues, fille de Sébastien-François Bigot de Morogues, lieutenant général des armées navales[3]. Cette dernière était alors veuve de Éléonor Jacques Marie Stanislas de Perier de Salvert[4], officier de marine décédé à 34 ans au cours de la bataille de Gondelour[5]. Notes
Bibliographie
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