Fils de Jacques Tallon, notaire, et de Jeanne Marie Zulima Tallon, Claude Amable Henri Tallon nait le , au domicile de ses père et mère à Riom, rue de l'hôtel-de-ville[1].
Il épouse, le , à Ussel, Marie Louise Gabrielle Badour, fille de Jean François Martial Ferdinand Badour et de Marguerite Claire Maingonnat, propriétaires[2], avec laquelle il aura :
Marie Thérèse Claude Jacqueline (1879-1961)[3], qui épousera, en 1901, Pierre Mazelreix,
Jacques Gaston Jean (1884-1976)[4], qui épousera, en 1911, Jeanne Marguerite Rodier,
Marie Georgette Marguerite (1887-1983)[5], qui épousera, en 1912, René Aubert.
Carrière juridique
Diplômé en droit, il est admis à la prestation de serment suivant arrêt de la cour d'appel du [6].
Par décret en date du , il est nommé substitut du procureur près le tribunal de première instance de Thiers, en remplacement de Jean Baptiste Pierre Marie Adolphe Degris, nommé substitut du procureur à Clermont-Ferrand. Il est lui-même remplacé, au siège d'Ambert, par Pierre Eugène Henry Bastid, avocat[8].
Par décret en date du , il est nommé substitut du procureur près le tribunal de première instance de Clermont-Ferrand, en remplacement de Marie Jean Pierre Stanislas de Chaumel-Dienne, nommé procureur à Issoire. Il est lui-même remplacé dans ses fonctions, au siège de Thiers, par Marie Gustave Molines, substitut du procureur à Castres[9].
Adhérant à la consultation d'Edmond Rousse, avocat à la cour d'appel de Paris, sur la légalité des décrets du , portant notamment expulsion des jésuites du territoire français et soumettant l'existence de certaines congrégations à autorisation, et en signe de protestation, pour ne pas avoir à appliquer ces décrets, il présente sa démission au parquet[10], comme de nombreux magistrats en France et comme son confrère, Jean Ferdinand Roux, et s'inscrit au barreau de Clermont-Ferrand où il est accueilli par le bâtonnier, Félix Chaudessolle, qui profite de sa présentation au barreau, à l'ouverture de l'audience de la première chambre du , pour le féliciter de sa sortie du parquet et indiquer, dans un discours relativement politisé, que le barreau sera toujours le refuge du droit et de la liberté[11],[12]. Il est remplacé dans ses fonctions, au siège de Clermont-Ferrand, le , par Antoine Jean Louis François Colomès, avocat[13].
Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand :
le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[14],
le 17 novembre 1883 et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[15],
le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[16],
Il est bâtonnier de l'ordre, le , faisant suite à Gilbert Sicard[33]. Il est réélu, le 17 novembre 1893[34].
Il sera à nouveau élu bâtonnier de l'ordre, le , faisant suite à Casimir Pajot[35].
Le , il assure, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, la défense du journal L'Avenir du Puy-de-Dôme contre Bernard de Perrot, pasteur suisse en résidence à Châteaugay, qui attaque le périodique pour des faits de diffamation. N'ayant pu trouver d'avocat en Auvergne, il doit faire appel, pour plaider sa cause, à Albert Le Roy, avocat et journaliste dreyfusard à Paris[36].
En octobre de l'année suivante, il retrouve Albert Le Roy, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, dans un procès en diffamation et injures intenté par monsieur Delattre, pasteur de l'église évangélique libre au journal La Délivrance[37],[38],[39].
Engagements et distinction
Présenté par Messieurs Gibon et Faure, il est admis membre associé des unions de la paix sociale fondées par Frédéric Le Play, en 1888[40].
Il souscrit, dès 1892, à la Ligue populaire pour le repos du dimanche France[41].
↑« Tribunaux », Le Courrier du Berry, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Partie officielle », Journal officiel de la République française, , p. 1491 (lire en ligne)
↑« Partie officielle », Journal officiel de la République française, , p. 5026 (lire en ligne)
↑« Partie officielle », Journal officiel de la République française, , p. 5071 (lire en ligne)
↑« Nouvelles diverses », Le Gaulois, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Diocèses de France (revue des semaines et des journaux) », La semaine religieuse du diocèse de Rouen, , p. 709 (lire en ligne)
↑« Chronique locale », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Partie officielle », Journal officiel de la République française, , p. 7187 (lire en ligne)
↑« Chronique locale », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 1 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des Avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - L'ordre des avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - L'Ordre des Avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Le barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Le barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats du barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des Avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 1 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Conseil de l'ordre des avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Conseil de l'ordre des avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Au barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Le conseil de l'ordre des avocats », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 1 et 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Le barreau de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Chronique locale - Ordre des avocats de Clermont », Le Moniteur du Puy-de-Dôme, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Les Tribunaux - Un procès de presse - Tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (dépêche de notre correspondant) », Le Petit Journal, , p. 2 (lire en ligne)
↑« Tribunaux - M. Delattre contre la Délivrance », Le Signal : quotidien, politique, littéraire, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Tribunaux - La maladie de M. Ernest Renauld », Le Signal : quotidien, politique, littéraire, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Informations et dépêches - Les diffamateurs », Le Signal : quotidien, politique, littéraire, , p. 1 (lire en ligne)
↑Société d'Économie sociale, La Réforme sociale : Bulletin de la Société d'Économie sociale et des Unions de la Paix sociale fondées par P.F. Le Play, Paris, Secrétariat de la Société d'Économie sociale, (lire en ligne), p. 259
↑« IIe liste de souscription de 1893 - II Province », Ligue populaire pour le repos du dimanche en France, , p. 48 (lire en ligne)
↑« La Ligue de la Patrie française », Le Gaulois, , p. 2 (lire en ligne)
↑Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Clermont-Ferrand, Louis Bellet, imprimeur-libraire, (lire en ligne), p. 19 et 20
↑« Nos amis défunts », La Croix, , p. 2 (lire en ligne)