fr Henri Douxami

Fonctions
Président de la Société géologique du Nord
1913
Abel Briquet
Président de la Société géologique du Nord
1907
Naissance	13 septembre 1871; Laval
Décès	20 mars 1913 (à 41 ans); Lille
Nationalité	française
Formation	Université de Lyon (doctorat) (jusqu'en 1896); Lycée Ambroise-Paré; École normale supérieure
Activités	Géologue, minéralogiste, professeur des universités
A travaillé pour	Université de Lyon (ComUE); Institut industriel du Nord; Université de Lille; École centrale de Lyon; École centrale de Lille
Membre de	Société géologique du Nord
Directeur de thèse	Charles Depéret

Henri Douxami, né le 15 septembre 1871 à Laval et mort le 20 mars 1913 à Lille, est un géologue, minéralogiste et normalien français.

Biographie

Henri Douxami est le fils de Pierre Douxami (1848-1931), praticien et de Marie Deschamps. Élève du lycée de Laval, il est reçu à l'École normale supérieure^[1] à dix-sept ans. Il est agrégé de sciences naturelles^[2] à 22 ans, et boursier d'État à la faculté des sciences de Lyon. Il a commencé sa carrière de géologue pétrographe par de nombreuses études sur les terrains du Dauphiné, de la Savoie et de la Suisse occidentale. Il est docteur es sciences de l'université de Lyon en 1896^[3], professeur de lycée et à l'École centrale de Lyon de 1896 à 1901.

Professeur de géologie et de minéralogie à l'université de Lille et directeur des études à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille) de 1902 à 1913, il est devenu président de la Société géologique du Nord^[4].

Ses frères

Henri Douxami est le frère de Marcel Douxami (1879-1929)^[5]^,^[6], ingénieur chimiste et directeur de la Compagnie des mines de La Lucette, mort dans l'incendie d'une galerie de sa mine le 29 janvier 1929. Au début de la Première Guerre mondiale, alors que la demande d'antimoine est en forte croissance, pour les débouchés militaires, la Compagnie des mines de La Lucette lui confie une étude sur les minerais d'antimoine de la région du Khéneg, en Algérie, qui permettra de déboucher sur l'ouverture de mines importantes.

Son autre frère est Ferdinand Douxami (1874-1925)^[7], lieutenant de vaisseau.

Bibliographie

Lille et la Région du Nord' (ouvrage collectif)
La vallée moyenne du Rhône à travers le Jura méridional
Les tremblements de terre ou séisme dans la région du Nord de la France
Les Minerais de la Lucette, près Genest (Mayenne)
"Note sur les terrains tertiaires du plateau des Déserts (1898)
Une Excursion à Mégevette
Végétaux fossiles de la molasse de Bonneville
Projet de reprise du filon Georges lié au programme de marche générale

Notes et références

↑ Ainsi qu'à Polytechnique.
↑ « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le 22 octobre 2021).
↑ SUDOC 169977668
↑ Demangeon, Albert, « Henri Douxami », Annales de géographie, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 22, n^o 124,‎ 1913, p. 371–372 (lire en ligne, consulté le 11 août 2020).
↑ Né à Laval le 20 janvier 1879. Il est élève à l'école communale de la place du Palais (aujourd'hui rue de Bel-Air à Laval), il est élève au lycée de Laval de 1890 à 1896. Lauréat du Concours général, il va en 1897 au lycée Saint-Louis pour y préparer son admission à l'École centrale de Lyon, où son frère est alors professeur.
↑ Voir ses éléments biographiques sur le Système d'information patrons et patronat français. Il fait un premier stage à la Société générale de teinture et produits chimiques, à Lyon-Charpennes, puis passa à la Société L'Auvergne, à Langeac, puis ingénieur chimiste de la manufacture des produits chimiques agricoles du Sud-Est, à Lyon-Saint-Fons et, en 1906, devient ingénieur chimiste à la Compagnie des mines de La Lucette au Genest. Après la Première Guerre mondiale, il devient son directeur.
↑ Né à Laval le 13 février 1874, il entre à l'École navale en 1892. Il est officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre. Il commande pendant la Première Guerre mondiale, le contre-torpilleur Mameluck. Devenu capitaine de vaisseau en 1921, il commande les cuirassés Provence et Bretagne. Il décède le 25 août 1925. Il devait être nommé contre-amiral.

Liens externes

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[1] Ainsi qu'à Polytechnique.

[2] « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le 22 octobre 2021).

[3] SUDOC 169977668

[4] Demangeon, Albert, « Henri Douxami », Annales de géographie, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 22, n^o 124,‎ 1913, p. 371–372 (lire en ligne, consulté le 11 août 2020).

[5] Né à Laval le 20 janvier 1879. Il est élève à l'école communale de la place du Palais (aujourd'hui rue de Bel-Air à Laval), il est élève au lycée de Laval de 1890 à 1896. Lauréat du Concours général, il va en 1897 au lycée Saint-Louis pour y préparer son admission à l'École centrale de Lyon, où son frère est alors professeur.

[6] Voir ses éléments biographiques sur le Système d'information patrons et patronat français. Il fait un premier stage à la Société générale de teinture et produits chimiques, à Lyon-Charpennes, puis passa à la Société L'Auvergne, à Langeac, puis ingénieur chimiste de la manufacture des produits chimiques agricoles du Sud-Est, à Lyon-Saint-Fons et, en 1906, devient ingénieur chimiste à la Compagnie des mines de La Lucette au Genest. Après la Première Guerre mondiale, il devient son directeur.

[7] Né à Laval le 13 février 1874, il entre à l'École navale en 1892. Il est officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre. Il commande pendant la Première Guerre mondiale, le contre-torpilleur Mameluck. Devenu capitaine de vaisseau en 1921, il commande les cuirassés Provence et Bretagne. Il décède le 25 août 1925. Il devait être nommé contre-amiral.

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Henri Douxami

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Ses frères

Bibliographie

Notes et références

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