Henri Alexandre Chappoulie
Henri Alexandre Chappoulie, né le à Paris et mort accidentellement le à Abidjan (Côte d'Ivoire), est un ecclésiastique français, évêque d'Angers, représentant de l'épiscopat français à Vichy. BiographieHenri Chappoulie naît à Paris en 1900[1]. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris le et devient évêque d'Angers le . Il le reste jusqu'à sa mort. Henri Mazerat lui succède. Il est docteur en droit canonique en 1934. En 1936, il est nommé directeur de l'Œuvre pontificale de la propagation de la foi pour la section de Paris[N 1] et en 1937 de l'Union missionnaire du clergé. Il est fait prélat de Sa Sainteté et protonotaire apostolique en 1937. Le il est attaché à la personne de Valerio Valeri, nonce apostolique en France. Il l'accompagne à Vichy, où il représente l'assemblée des cardinaux et archevêques français[2]. En 1943, il passe son doctorat ès lettres à Paris[3], dont la thèse est intitulée Aux origines d'une Église, Rome et les missions d'Indochine au XVIIe siècle. De 1945 à 1950, il est directeur du secrétariat de l'épiscopat français[4]. Nommé évêque le par Pie XII, il est consacré le , pour le diocèse d'Angers, par le cardinal Feltin, assisté de Jean Gay et de Stanislas Courbe. Après avoir pris possession de son siège d'Angers, il se révèle être socialement engagé et marqué par l'action catholique. Il déclare : « C'est un non-sens de séparer la conscience religieuse de la conscience sociale, économique et politique[5] ». Il prend la défense systématiquement des syndicats et de l'action catholique ouvrière ; il veut faire participer son diocèse, plutôt traditionaliste, aux luttes sociales de son époque. En , il choisit Guy-Marie Riobé comme vicaire général[6]. Chappoulie fait trois séjours à Abidjan en cette période de décolonisation. Il a déjà visité l'Afrique à plusieurs reprises alors qu'il était directeur des œuvres missionnaires à Paris et s'est toujours intéressé au tiers monde. Il estime que les pays colonisés (notamment ceux d'Indochine) sont mûrs pour leur émancipation[7]. Il meurt accidentellement à la gare d'Abidjan, percuté par un chariot alors qu'il monte dans un wagon, il est écrasé par une locomotive[5]. Ses obsèques solennelles sont célébrées en présence d’Edmond Michelet, garde des Sceaux. Il est inhumé dans la cathédrale d’Angers[8]. Écrits
Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie
Liens externes
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