Henri Mazerat
Henri Mazerat né le à Saint-Amand-Montrond (Cher) et mort le à Paris, est un évêque français du diocèse de Fréjus-Toulon, puis de celui d'Angers. BiographieHenri Louis Marie Mazerat, né le à Saint-Amand-Montrond, est le deuxième enfant de Jules Étienne Mazerat[N 1], négociant de son état, et de Marie-Juliette Hibry, demeurant rue Sainte-Barbe à Saint-Amand-Montrond[1]. Il commence ses études à l'institution Sainte-Marie de Bourges avant de les poursuivre au lycée Saint-Louis à Paris. Il poursuit son parcours à l'École centrale de Paris dont il sort en 1926 avec le diplôme d'ingénieur. PrêtreC'est à ce moment qu'il décide d'entrer au séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris par le cardinal Verdier le , puis nommé vicaire à Sainte-Geneviève de Nanterre. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'engage comme officier d'artillerie. Il est prisonnier de guerre de 1940 à 1945 à l'Oflag XVII-A puis à l'Oflag XXI-B où il est considéré comme un « curé de camp ». À la Libération, il est nommé, en , vicaire à la paroisse Saint-François-Xavier de Paris. Il poursuit son parcours au sein du clergé en devenant conseiller du clergé de Paris et directeur de l'œuvre des vocations en 1947, puis secrétaire-adjoint de l'Action catholique. Le , il reçoit sa nomination de curé de Saint-François-Xavier, avant de recevoir l'annonce de son accession à l'épiscopat le . Il est alors nommé coadjuteur de l'évêque de Fréjus-Toulon, Auguste Gaudel, avec le titre d'évêque in partibus d'Etenna (de). ÉvêqueLe , il reçoit l'onction épiscopale dans la cathédrale Notre-Dame de Paris par le cardinal Feltin. Il est fait également à cette occasion chanoine d'honneur de la cathédrale Notre-Dame. Il est présenté à la cathédrale de Fréjus le et le à Toulon. Il succède officiellement à Auguste Gaudel le comme évêque de Fréjus-Toulon avant d'être nommé évêque d'Angers de jusqu'au . Souffrant de la maladie de Parkinson, il présente sa démission puis se retire chez les Petites Sœurs des pauvres, avenue de Breteuil à Paris. Il meurt le à Paris. Ses funérailles sont célébrées le dans la cathédrale d'Angers[2] devant 250 prêtres, sa famille et de nombreuses personnalités locales. Son portrait est visible à l'institution libre de Combrée ainsi que sur le site internet de l'institution[3]. Une association angevine porte son nom et a pour objet l'hébergement social des personnes âgées[4]. ArmesSes armes : d'azur à une croix d'or (ville de Toulon) cantonnée à dextre d'un mouton d'argent et à la bordure engrêlée de gueules (de Bourges)[2]. Sa devise : « Cum fide et dilectione ». Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiLiens externes
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