Hans Jantzen est né le à Hambourg. Après avoir étudié l’histoire de l’art, l’archéologie et la philosophie dans les universités de Hambourg et de Halle, il entreprend à partir de 1909 une série de voyages d’étude qui l’emmènent aux Pays-Bas, en France et en Italie. à son retour en Allemagne en 1912, il présente un doctorat d’État à l’université de Halle, lui permettant d’obtenir en 1916 la chaire d’histoire de l’art de l’université de Fribourg[1].
Alors qu’il s’était intéressé dans un premier temps à la peinture hollandaise de l’époque moderne, Jentz se tourne après la Première Guerre mondiale vers l’architecture et la sculpture gothiques, qui deviendront ses sujets de prédilection. En 1931, il est nommé professeur à l’université de Francfort, puis à celle de Munich à partir de 1935[2]. Il est brièvement suspendu de ses fonctions au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le temps que les chambres de dénazification examinent ses relations avec l’idéologie nazie[3], mais peut ensuite reprendre l’enseignement à l’université de Munich, où il reste en poste jusqu’à sa retraite en 1951[2].
(de) Herbert von Einem, « Hans Jantzen zum Gedächtnis, gest. 15. Febr. 1967 in Freiburg », Kunstchronik, no 20, , p. 144-146.
(de) Paul Jürgen, « Hans Jantzen: Skizze einer wissenschaftlichen Biographie », dans Bruno Klein, Harald Wolter von dem Knesebeck, Nobilis arte manus, Dresde, , p. 555-577.
(de) Jutta Held, « Kunstgeschichte im 'Dritten Reich': Wilhelm Pinder und Hans Jantzen an der Münchner Universität », dans Jutta Held, Martin Papenbrock, Kunstgeschichte an den Universitäten im Nationalsozialismus, Göttingen, , p. 17-60.
(de) Renate Maas, Diaphan und gedichtet : Der künstlerische Raum bei Martin Heidegger und Hans Jantzen, Kassel, (ISBN9783862198542).
(de) Willibald Sauerländer, « Jantzen, Hans », dans Neue Deutsche Biographie, vol. 10, , p. 348-349
(de) Daniel Stöppel, « Hans Jantzen (1881 - 1967) », dans Daniela Stöppel, Gabriele Wimböck, Das Institut für Kunstgeschichte in München, Munich, , p. 46-51.
