Hank Vogel est un écrivain-cinéaste, né le à Alexandrie. De père glaronais de culture française et de mère milanaise. Il possède la double nationalité suisse et russe. Directeur de l’École de Cinéma de Genève (2003-2013), il a enseigné l’Art de faire des films et l’Art de faire des films en solo à l’Université de la cinématographie et de la télévision à Saint-Pétersbourg.
Il a reçu de nombreuses distinctions dont la Médaille d’Or du Rayonnement culturel (La Renaissance française, France) et a été lauréat de l'Académie des Jeux floraux.
Son œuvre aborde différents thèmes tel que l'errance, le rêve, le mystère, voire la misère sociale. Hank Vogel est très proche des auteurs postmodernes.
Son grand-père Karl Freidrich Vogel, né à Lausanne, était le principal représentant de la Gramophone Company pour l'Égypte, la Turquie, la Grèce, la Syrie, la Palestine et Chypre. C'est également lui qui a découvert et enregistré pour la première fois Oum Kalthoum et Mohammed Abdel-Wahab. Pendant que l'enregistrement avait lieu à Constantinople, Vogel entreprenait une tournée automobile en Palestine pour évaluer le potentiel commercial. Avec l’avènement du procédé d’enregistrement électrique au début de 1926, l’ensemble de l’industrie du disque se sentait confiante quant à l’avenir. Les disques étaient désormais plus forts et plus clairs qu'ils ne l'avaient jamais été, et les clients n'avaient pas besoin de nouvel équipement pour les écouter. C’était le processus d’enregistrement, et non le système de lecture, qui était électrique.
La petit’esclave, Lettres birmanes, Le bouddha bleu, Lettre clandestine…
Films en 35 mm et en 16 mm
Peau de Nylon, Le soleil des pauvres, Le désert des médiocres, Au-delà du rêve, La fuite infernale, La nuit de l’esprit, L’Orthodoxe, Insultes et caresses, Les jardins de la liberté, Désert, Image(s)
Films en DV
Une histoire courante, Chocolat noir, Poison rouge, Marie de Russie, L’horloge sauvage, Siestes en Asie, Mémoires d’un philosophe, La femme métaphysique…
Citations
L'autre n'est ni mon miroir ni mon dépotoir. Il est ce qu'il est et cela est suffisant pour que je le respecte.
Ce que je fais de mon corps et de mon âme ne regarde que moi car je n'appartiens à aucune nation et à aucune religion. Je suis un enfant, un produit de la terre, cette perle si proche du ciel. Mais les sorciers du village m'empêchent de grandir.
Le mot peut être faible mais frapper fort.
Il y a des personnes qui courent sans cesse pour aller nulle part. Quand on leur demande un service, elles mettent un temps fou avant de vous le rendre.
On épouse une femme... puis une famille... puis une rue... puis une ville... puis un pays... puis un beau jour, on se retrouve tout seul dans la rue d’une ville déserte d’un pays totalement inconnu. Tel est le destin d’un homme au cœur ouvert au monde.
Celui ou celle qui fait éclater l'orage prend aussi le risque de se faire foudroyer.