Hamparsum LimonciyanHamparsum Limonciyan
Hamparsum Limonciyan (en arménien : Համբարձում Լիմոնջեան), également romanisé en Hampartsoum Limondjian ou Hampartsum Limondjian, né en 1768 à Constantinople et mort le , est un compositeur arménien. Années de jeunesseHamparsum Limonciyan est né en 1768 dans le district de Beyoğlu à Constantinople, aujourd’hui Istanbul. Il est le fils de Sarkis et Gaderina Limonciyan qui se sont installés, en provenance de Harput, ville située à l'est de la Turquie actuelle, peu avant sa naissance. Il se marie en 1795 (à 27 ans) et deviendra père de six enfants, dont Zenop Limonciyan[Note 1]. Formation musicaleHamparsum Limonciyan apprend la musique arménienne auprès de différents professeurs : Krikor Karasakalyan[Note 2], Senne Bogos[Note 3] et surtout Hovhannes Çelebi Düzya. Il va alors commencer à fréquenter les Mevlevis d'Istanbul, ces lieux de rassemblement de derviches de l'ordre mevlevi ; il s'y initie alors à la musique turque. Cela lui permet également de rencontrer Hammamizade İsmail Dede Efendi, l'un des plus grands compositeurs de musique turque du XIXe siècle. Le musicienCommence alors sa véritable carrière de musicien (violon[précision nécessaire] et tambûr), de compositeur et de théoricien de la musique classique ; en effet, il est admis régulièrement à la cour du sultan Selim III — lui-même grand amateur de musique et écrit de nombreuses compositions. Le compositeurIl est l'auteur de nombreux chants arméniens, en particulier :
Le théoricien de la musiqueLe sultan Selim III déplore l'absence d'un système de notation unique pour transcrire la musique. Le sultan propose alors à Hamparsum Limonciyan d'une part et à Hammamizade İsmail Dede Efendi d'autre part, de réfléchir à l'invention d'un tel système. Travaillant activement à cette innovation, entre 1813 et 1815, son système — la « notation Hamparsum » ou encore la « nouvelle notation arménienne » — supplantera la proposition finale de Hammamizade İsmail Dede Efendi (système basé sur l'utilisation d'un abjad, c'est-à-dire d'un alphabet consonantique, au contraire du système de Limonciyan, basé lui, sur l'utilisation de neumes) dans son utilisation ultérieure ; en effet, jusqu'à aujourd'hui cette notation est particulièrement utilisée par la musique turque et par la musique arménienne, notamment par l'Église apostolique arménienne pour la transcription des chants arméniens. La « nouvelle notation arménienne »Utilisant ce système qu'il a créé, Hamparsum Limonciyan va transcrire une grande partie des compositions musicales de la musique turque du XVIIIe siècle ; il rassemblera l’ensemble de ces transcriptions dans six ouvrages[Note 5], d'ailleurs présentés au sultan Selim III. En musique arménienne, ce système va, petit à petit, supplanter l'« ancienne notation arménienne » qui était pourtant utilisée depuis le XIVe siècle. Les notes dans la nouvelle notationHamparsum Limonciyan a utilisé une partie de cette « ancienne notation arménienne », notamment en utilisant les neumes (khaz, en arménien : խազ) provenant de cette ancienne notation. Une hauteur musicale est alors représentée par l'un des quarante cinq neumes disponibles dans la « nouvelle notation arménienne ». De plus, il faut préciser qu'il y a quatorze notes par octave sur un éventail de trois octaves et un demi-ton. Autres symboles de la nouvelle notation
Notes et références
Notes
RéférencesVoir aussiArticles connexes
Liens externes
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